Ξ Sujet: Re: Laisser faire le destin ? [PV] Dim 14 Nov - 22:36
Comme il s’excusait au sujet de son (très) léger emportement, Nasira lui répondit quelque chose qui ne fit que l’agacer encore plus. « Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé de t’en parler plusieurs fois. Ta sœur, ta meilleure amie, et même probablement mon coloc’… tout le monde sait que je m’intéresse à toi. Ça n’a rien d’un secret, tu n’as juste jamais voulu l’accepter. » Il soupira, las de cette conversation qui paraissait devoir tourner en rond. Daël retenait cette petite peste d’Alice qui les mettait dans cette position tous les deux !
Heureusement, Nasira parut sensible aux arguments avancés dans la suite de la conversation. « Disons plutôt une brasserie, je ne suis pas très McDo’, le bruit, tout ça… » Il réfléchit quelques secondes et ajouta : « En plus, c’est difficile de trouver des fast food casher. » Il ne fallait pas oublier qu’un des points essentiels chez Daël était que contrairement à beaucoup d’anciens élèves de Poudlard, il était pratiquant. Il avait même un temps pensé à s’en tenir à une règle de chasteté mais ses études à l’université avaient constitué une période un peu trop tentante… Sûrement qu’être trop fréquemment tenu au courant de tout ce que Nasira faisait avec d’autres n’avait pas aidé non plus à le maintenir dans le chemin qu’il avait prévu au début de son adolescence.
Sa pratique de la foi qui rythmait ses journées – bien qu’il soit assez rare qu’il fasse trois prières à cause de son travail, et les bières qu’il partageait avec la jeune femme en face de lui prouvait qu’il n’y avait pas qu’en matière de sexualité qu’il faisait preuve de laxisme – le rendait différent. Il était droit, fiable, relativement distant, romantique et capable de passion. Nasira savait tout cela, et c’était aussi ce qui lui faisait peur. Daël l’avait repoussé quand ils étaient adolescents parce qu’il ne voulait pas d’une aventure, et ce sérieux de l’époque était encore valable la concernant. Il attendait plus d’elle, et la pensait réellement capable de le lui apporter… pour peu qu’elle accepte d’essayer.
« La nuit, le jour, tout le temps... » lui murmura-t-il en glissant ses lèvres sur la ligne de son cou. Il la poussa néanmoins à prendre leur temps… et malgré toute l’expérience qu’elle avait – autrement plus importante que la sienne -, il sentait qu’elle n’était pas habituée à ce qu’on prenne soin d’elle pendant l’amour et Daël trouva cette constatation un peu triste… Cela ne fit cependant que renforcer son envie de faire monter leur désir mutuel jusqu’à son paroxysme.
Nasira sortant du lit en premier, il resta allongé à regarder le plafond pendant quelques minutes. Le problème de la stratégie les faisant passer au lit était que le risque que Nasira se ravise était réel. Il ne pouvait qu’espérer que ses mots autant que ses actes avaient été convaincants… Remettant caleçon et jean, il quitta à son tour sa chambre et retrouva la pièce à vivre et sa cuisine ouverte. « En fait, je me suis dit que vu que tes vêtements étaient encore dans la chambre, j’avais mes chances pour que tu sois quelque part dans l’appartement. » Il contourna le plan de travail pour s’approcher d’elle et l’embrassa sur la tempe. « De plus, il y a encore une chance sur deux pour qu’Alice nous ait réellement enfermé ici et que tu ne puisses pas sortir. Je me demande un peu ce qu’elle a fait de Nikolaï aussi... » songea-t-il à voix haute. Son colocataire et la petite sœur de Nasira se côtoyaient un peu depuis quelques temps, assez pour que la blonde ait le numéro du policier. Il aurait été amusant qu’il soit actuellement chez Alice pendant que lui était avec son aînée, mais bon… ça paraissait quand même très peu probable. « On tient peut-être un truc avec lui pour se venger d’Alice d’ailleurs. » s’amusa-t-il en songeant que le filon était très mince mais que c’était toujours mieux que pas de filon du tout.
Puis, reprenant un air neutre, il prit la bière de Nasira pour la mettre loin d’elle. « Tu avais faim ou tu n’avais pas envie de rester au lit ? » Il fallait bien qu’il évalue le niveau d’envie de fuir de la jeune femme maintenant qu’il lui avait prouvé qu’il était tout à fait sérieux avec elle.
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Nasira Orwell
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Ξ Sujet: Re: Laisser faire le destin ? [PV] Mer 26 Jan - 17:59
Alors que Nasira pensait calmer le jeu en livrant son ressenti à Daël, elle ne fit, finalement, que l’agacer davantage. Si leur conversation devait mener à quelque chose, Nasira finissait par craindre que cela soit une brouille, et non pas à une union de celle dont rêvait Alice. Elle avait rarement vu Daël s’énerver, en tout cas pas contre elle, et le fait qu’elle, que ses paroles, soient la cause de sa colère la chagrinait. Quand elle assurait à Alice qu’elle ne pourrait que tout gâcher entre le Gryffondor et elle...cette discussion en était la preuve. « Je n’ai jamais eu l’impression que tu voulais me parler de ça », objecta-t-elle. Néanmoins, elle commençait à douter. Avait-elle été aveugle au point de nier tous les signes, alors qu’elle se trouvait plutôt douée pour remarquer les mecs qui s’intéressaient à elle ? Ou avait-elle enfouit ses doutes, car elle avait peur de reconnaître que l’intérêt qu’elle éprouvait pour Daël s’avérait réciproque ? Elle s’était tellement réfugiée dans ses excuses, dans le fait qu’elle était incapable d’être en couple, mais aussi dans la certitude qu’elle ne plaisait pas à Daël, qu’admettre qu’elle avait eu tort était impossible. Pourtant, force était de constater qu’elle avait eu tort, sur le coup. Mais sans doute était-elle encore trop fière, trop butée, et pas assez prête pour reconnaître cette vérité à cet instant.
« Va pour la brasserie. » Elle haussa les épaules. Tout lui irait, tant qu’il y avait quelque chose de bon à manger, de chaud, de l’alcool, une bonne ambiance, et Daël. S’agissait-il de son premier compromis dans leur relation -non pas amicale mais de plus qu’amicale le mot couple a du mal à être utilisé, n’y voyez aucune forme d’inspiration ? L’idée lui fit peur parce qu’au lieu de songer au moment présent, elle finissait par se projeter dans le futur, une projection qui se destinait tout nettement à se reproduire, mais elle essaya de ne pas trop se focaliser dessus, se concentrant sur la proximité avec Daël.
La journée prit un tournant sacrément improbable et Nasira avait probablement sa sœur à remercier pour cela, même si cela l’agaçait un tantinet de le reconnaître. Nastia sourit, de ce sourire arrogant et conquérant qui était sa spécialité, alors que le jeune homme lui assurait qu’il avait pensé à ce moment bien des fois. L’idée lui paraissait toujours autant incongrue -mais elle pourrait s’y habituer, surtout lorsqu’il l’embrassait comme il l’embrassait. Elle frémit en songeant que, finalement, il avait bien boosté son ego. Il avait effectivement fallu de sa part qu’elle s’ouvre mais maintenant que sa langue se mêlait à celle du brun, cela ne lui parut pas si terrible que cela. Le sentiment lui reviendrait bien assez tôt et elle aurait à ce moment là bien le temps de s’occuper des conséquences de leur acte.
Et après leur acte, justement, Nasira tentait vaillamment de ne pas s’enfuir avant de déménager à l’autre bout du Royaume-Uni. Elle avait grandi très vite. Trop vite, certainement, et en devenant adulte, elle avait voulu profiter à fond de la vie, songeant constamment qu’elle finirait par retourner dans le quartier pourri où elle avait grandi, condamnée à des passes pour survivre. Mais ce futur noir ne s’était pas réalisé et il était peut-être temps qu’elle se décide à vivre vraiment, pleinement, plutôt que de se contenter de survivre au jour le jour. Elle ne fuirait pas après cette coucherie qu’elle avait tant repoussé, elle résisterait à sa peur et à ses doutes -mais avec une bière à la main, c’était plus facile. « Tu as eu tort, je me suis une fois barrée uniquement vêtue de mes sous-vêtements car je ne retrouvais plus ma robe mais que ça paraissait secondaire face au fait de me taper un mec totalement fétichiste des pieds -il m’avait demandé de les photographier », raconta-t-elle d’un ton malicieux. Néanmoins, et comme elle l’avait toujours pensé, et comme lui l’avait souhaité, Daël n’était pas une conquête comme une autre à ses yeux. « On est des sorciers, on peut très bien déverrouiller la porte avec la magie. Tu as bien ta baguette quelque part ? » Elle n’avait pas pris la sienne, comme souvent lorsqu’elle devait voir un moldu. « Comment ça ? Tu crois qu’on peut brancher ton coloc avec ma sœur ? » L’idée lui paraissait un peu curieuse, peut-être parce qu’elle avait elle-même dragué le rouquin, mais elle connaissait trop peu le jeune homme pour savoir s’il était le style d’Alice.
Que Daël éloigne sa bière de lui la fit tiquer, mais elle ne dit rien. Et puis, comme il était maintenant avec elle, elle n’avait plus autant besoin de l’alcool pour la distraire. « Ce n’est pas dans mes habitudes de rester l’habitude après le sexe, même la nuit. » Elle dormait très rarement avec ses conquêtes, uniquement lorsqu’elle se sentait trop alcoolisée pour transplaner. Cependant, elle devait bien avouer que les quelques instants qu’elle avait passé à se reposer, la tête sur la poitrine de Daël, lui avait apparu comme curieusement naturels -ce garçon était drôlement confortable- si naturels, même, qu’elle s’était sentie parfaitement à l’aise, en sécurité. A sa place. Et elle se rendit compte qu’elle avait laissé sa peur parler sur le coup, car elle se disait que si elle s’autorisait à rester un peu plus longtemps auprès de lui, elle risquait de prendre de (mauvaises) habitudes ceci n’est pas non plus une insinuation.
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Ξ Sujet: Re: Laisser faire le destin ? [PV] Dim 13 Fév - 21:37
« Simplement parce que tu ne voulais pas le remarquer, c’était plus facile pour toi de prétendre que je ne m’intéressais pas à toi, ainsi tu n’avais aucune raison de te projeter. » Il était parfaitement au courant de ce qu’elle disait à Alice, puisque la cadette de Nasira le lui répétait avec une lassitude qui n’était pas étrangère à la situation dans laquelle ils se trouvaient précisément maintenant ! Heureusement, le plan de l’ancienne Serdaigle avait en quelque sorte « fonctionné » : Daël avait craint que tout ne parte à vau-l’eau à un moment mais puisque, ensuite, ils en vinrent à débattre de l’endroit parfait pour avoir un rencard au restaurant, c’est qu’ils allaient dans la bonne direction.
Une direction qui les conduisit jusqu’à sa chambre avant qu’ils ne se retrouvent, comme s’il s’agissait d’un retour à un point de départ, dans la cuisine, à la fois très semblable au début de leur conversation tout en étant fondamentalement différent. Parce qu’ils avaient tout dit entre deux, et qu’ils n’avaient pas quitté la chambre sans aucune intention d’y retourner – quoi que Nasira en dise, il faudrait bien qu’elle aille s’habiller à un moment ou à un autre -. Il n’était pas trop sûr de ce qu’il devait penser de son anecdote avec le fétichiste d’ailleurs… préférant suivre sa raison plutôt que sa jalousie, il se contenta d’un commentaire énoncé avec neutralité : « Heureusement, je suis un garçon bien sous tout rapport, tu n’aurais aucune raison de me fuir pas vrai ? » Ok, neutre, mais avec un brin de taquinerie : n’était-ce pas son côté « sage » qui effrayait Nasira au point qu’elle devait probablement être en train de lutter contre sa peur ?
« Je ne voudrais pas doucher ton enthousiasme, mais de nous trois, Alice est la seule à travailler dans la recherche magique. Si elle nous a blindé de sortilèges, je ne sais pas forcément les contrer, je suis libraire » Et il ne vivait pas très différemment des moldus au quotidien. Il avait été plutôt bon à l’école, donc il savait encore très bien utiliser sa baguette, principalement au travail ou pour quelques sorts ménagers qui faisaient tout de même gagner beaucoup de temps, mais Alice vivait magie du matin au soir. Il pensait même que parfois elle devait rêver des formules qu’elle cherchait à décrypter la nuit… Et il a raison! Si elle avait vraiment mis sa menace à exécution, alors ils étaient enfermés jusqu’à ce qu’elle les libère. Mais ça n’avait peut-être été que ça, des menaces, rien d’autre, et la porte était peut-être ouverte… lui n’irait pas testé pour le moment. Il préférait faire durer cette incertitude. Elle avait quelque chose d’étrangement confortable.
« Je ne crois pas, j’en suis sûr ! » insista-t-il d’un ton volontairement dramatique et totalement exagéré : Nikolaï et Alice se connaissaient et échangeaient, ça il en était certain, mais ce n’était pas comme s’ils se confiaient à lui – ce qui était assez injuste, trouvait-il, dans le cas d’Alice -. « Ils ont bu un verre à une soirée du Ministère et sont restés en contact, tu connais ta sœur, c’est déjà un signe. » tentait-il de distraire Nasira de son envie de boire de la bière ? Tout à fait. C’était quand même plus sain ça dépend pour qui d’ergoter sur la vie sentimentale de sa cadette que de s’imbiber d’alcool.
« Quand tu seras plus habituée à cette nouvelle configuration entre nous, tu devrais essayer de rester toute une nuit. Si tu m’as trouvé de bonne compagnie tout à l’heure, tu ne seras pas déçue de ce que c’est après un sommeil quantitatif et qualitatif. » Il ponctua cette remarque d’un petit sourire que l’on pouvait facilement qualifier de « plein de promesses » mais que d’autres verraient comme « un peu taquin ». La vérité se trouvait entre ces deux définitions : un autre moyen de distraire Nasira ?
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Nasira Orwell
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Ξ Sujet: Re: Laisser faire le destin ? [PV] Ven 25 Mar - 17:52
Nasira était plutôt butée. C’était un fait que l’intégralité de ses proches, qu’elle, reconnaissait bien volontiers. Elle était plutôt facile à vivre, même si elle pouvait aussi être une emmerdeuse finie comme ne manquait pas de le souligner son méchant Conny d’amour, si tant qu’on acceptait qu’elle était très têtue. Elle avait de sacrées œillères pour certains sujets, que ce soit ses sentiments pour Daël, son refus de s’engager ou ce que ressentait l’ancien Gryffondor à son égard, et cette conversation le prouvait de plus en plus. Elle n’avait jamais voulu reconnaître qu’elle s’intéressait à Daël plus qu’elle ne s’était jamais intéressé à aucun autre homme, ni qu’il pouvait –quelle idée saugrenue !- s’intéresser également à elle. Mais comme il le faisait très justement remarquer, il avait été plus facile de s’aveugler plutôt que d’ouvrir les yeux. Tout paraissait plus compliqué maintenant que tout avait été dit à voix haute, non ?
Non.
Car une fois les lèvres de Daël sur les siennes, leurs langues entremêlées, le ballet enfiévré de leurs corps, leurs souffles qui se mêlent, tout semblait simple. Tout semblait réglé.
Si seulement cela pouvait s’arrêter là…Si seulement ils n’étaient pas obligés de s’embarquer dans des discussions interminables comme celle qui les avaient conduit cet instant…Mais c’était un passage obligé, Nasira le savait, et au lieu de le repousser en s’enfuyant, elle décida de prendre sur elle et de s’occuper en attendant que Daël émerge. Elle faisait de gros efforts et elle espérait bien qu’il le remarquait car ce n’était vraiment pas évident de ne pas écouter son instinct –c’était même contre tout ce qu’elle avait appris dans la rue. « Tu sais très bien que c’est ce qui me fait flipper, alors ne me provoque pas trop, joli garçon. » Un de ses sourcils bruns fournis se leva en signe de défi alors qu’elle versait une autre louche de pâte à pancake. Il y avait longtemps que Nasira avait cessé d’être naïve aussi savait-elle très bien que peu importe à quel point la discussion avait été difficile, le pire n’était pas encore passé. Elle avait accepté de s’engager dans une voie qu’elle avait tout fait pour éviter jusqu’à présent et même si Daël avait foi en elle, c’était loin d’être son cas. Elle se savait être capable de tout faire foirer, mais pas aujourd’hui. Pas déjà, pas alors que tout venait juste de débuter entre eux.
Concernant leur sortie de l’appartement, Daël se montrait terriblement pessimiste. « Je ne crois vraiment pas qu’Alice se soit embêtée à lancer des tas de sortilèges une fois qu’elle soit partie. Elle a dû se dire que me piquer mes clés et son sous-entendu suffirait à ce qu’on se parle, elle nous aurait pas enfermés contre nos grés alors que ça pouvait très bien dégénérer… » Pas dans le sens où ils se seraient montrés violents l’un contre l’autre, mais dans le cas où ils se seraient disputés et ne seraient pas arrivé à un compromis comme ça avait failli être le cas avant qu’elle ne se décide à faire le premier pas. Sa sœur était maligne, mais pas machiavélique. Pas complétement.
Concernant Nikolaï et Alice, elle s’insurgea : « Comment ça se fait que tu sois au courant et pas moi ? C’est comme l’histoire avec Dwayne ! Pourquoi Alice ne me dis rie, par Merlin ? » Elle poussait un peu et forçait sur son ton dramatique pour éviter de trop s’appesantir sur l’idée qu’Alice ne lui parlait pas de ses potentiels coups de cœur. Elle espérait bien que Daël était son seul confident. Elle pouvait accepter qu’Alice parlait au libraire, ou à sa colocataire à la rigueur, mais certainement pas à Lana, sa sœur de sang !
Nastia se tourna, son dernier pancake cuit, et déposa un léger baiser sur les lèvres de Daël. Gardant ses mains autour de ma taille du garçon –elle pourrait s’habituer à cette sensation-, elle répondit : « Tu as été d’une très bonne compagnie. Des pancakes pour te retaper et te redonner de l’énergie ? On pourrait refaire un tour dans ta chambre avant d’aller se venger de ma sœur… » Elle lui adressa un sourire coquin, ignorant volontairement sa proposition de rester une nuit entière dans ses bras. Elle était peut-être prête pour une relation plus qu’amicale avec lui mais chaque chose en son temps. Pour une fois, et contrairement à ses habitudes, elle préférait y aller doucement –comme il le lui avait demandé.
Terminé pour Nasira
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Ξ Sujet: Re: Laisser faire le destin ? [PV] Sam 23 Avr - 11:55
Daël n’avait pas l’intention de la provoquer inutilement, il était le genre de personne qui savait apprécier les pas dans la bonne direction sans se frustrer de ne pas avancer aussi vite que certains le voudraient. Il n’était pas sans aller jusqu’à croire que c’était aussi cette qualité qui faisait que ça pouvait fonctionner avec Nasira malgré les peurs de la jeune femme : jamais il n’irait la brusquer. On pouvait même dire qu’il était à la limite du « trop prudent » mais c’était aussi pour ça qu’il avait toujours trouvé charmant le côté fonceur de la brune – encore qu’il ne s’appliquât pas aux relations romantiques, sauf à considérer qu’avoir envie de prendre la fuite soit foncer -.
Satisfait des résultats de leur « conversation », Daël avait pour nouvel objectif d’empêcher Nasira de se soûler. Il ne prenait pas mal qu’elle ait envie de le faire : de gros changements se produisaient, l’alcool était un moyen comme un autre d’évacuer son stress ! Il pensait juste qu’il valait mieux qu’elle reste sobre, pour justement ne pas engloutir les souvenirs de ce qui venait de se passer sous plusieurs bières. « J’ai envie de te dire qu’on saura jusqu’à quel point Alice est retors beaucoup plus que ce que vous croyez lorsque nous essaierons de sortir de là » Mais Nasira avait probablement raison, surtout que l’endroit où vivait Daël était environné de moldu, lancer autant de sortilèges sans se faire voir aurait peut-être été difficile pour la petite blonde.
Quant à l’absence de confidences d’Alice auprès de sa sœur lorsque cela concernait les garçons, Daël savait exactement pourquoi : « Parce qu’elle est complexée. Elle se pense beaucoup moins jolie et moins intéressante que toi, elle a l’impression d’être en retard sur les autres aussi, parce qu’elle n’a jamais eu personne dans sa vie. Je ne crois pas qu’elle en souffre vraiment, mais disons que ça la questionne, et que c’est peut-être plus facile pour elle d’en parler avec des personnes qui ne l’adorent pas autant que toi » Daël avait conscience du paradoxe qui existait dans la relation entre Alice et Nasira. Elles s’adoraient, se faisaient entièrement confiance, étaient en symbiose sur certains sujets, et en même temps restaient diamétralement opposés sur d’autres. L’ancien lion ne trouvait pas du tout Alice moche ou inintéressante mais il comprenait peut-être mieux que Nasira que la blonde puisse le penser. « Mais s’il s’était passé quelque chose de vraiment significatif, elle te l’aurait dit » Or, ce n’était pas le cas, en tout cas selon les infos que Daël avait à sa disposition topic toujours en cours, tout ça, tout ça. Il se doutait bien aussi que Nasira craignait qu’Alice ne se soit confiée à sa jumelle Lana plutôt qu’à elle, mais il ne le pensait pas non plus : elle pouvait difficilement dire à une fille qui lui ressemblait autant qu’elle ne se trouvait pas à la hauteur de Nasira physiquement, pas vrai ?
« Va pour les pancakes puis un tour dans la chambre, et enfin une vengeance… ça me paraît être un plan parfait » Il lui caressa la joue, se disant que, finalement, le plan d’Alice aussi n’avait pas été si mauvais que ça.