Ξ Sujet: Re: You can find me in the space between [PV] Ven 11 Mar - 17:25
You can find me in the space between « Tout le monde devrait prendre exemple sur moi, la vie n’en serait que plus simple ! » Peut-être que la démographie du pays baisserait en revanche! Ce n’était pas tant que Vanellope Reynolds n’ait jamais rien qui tournât dans son petit cerveau bien fait. Elle était, par exemple, très préoccupée par l’état psychologique de Viska depuis sa tentative de suicide que la concernée réfute. Elle était aussi un peu agacée de ne pas réussir à vaincre le problème du bouclier magique pour ses tablettes. Rien de tout ceci ne l’empêchait pourtant de dormir sur ses deux oreilles : chaque problème avait sa solution, il fallait seulement qu’elle la trouve !
Lorsque Ivalyana rougit et se cacha le visage dans les mains, V pouffa joyeusement. « Pardon, pardon, c’était trop tentant ! » éclata-t-elle enfin dans un rire devenu franc. Puis, elle s’approcha un peu sur le ton de la confidence de son amie, un sourire mutin sur les lèvres « Alors, dis-moi, sur une échelle de 1 à 10, Flynn se débrouille comment ? » La curiosité pour les futilités était son moindre défaut – pour d’obscures raisons, Viska se montrait étonnamment peu prolixe sur le sujet elle a pris des habitudes de discrétion avec son ex – et c’était amusant de faire parler de ce sujet l’innocente Serdaigle à ses côtés.
« Oh mais je suis fière d’être brune ma chérie ! » rétorqua-t-elle en premier lieu avant d’embrayer « Tu peux quand même être fière d’avoir ce lien avec lui, on peut supposer que depuis tout ce temps, il n’a pas eu que des hôtes avec qui Cil était sur la même longueur d’ondes, non ? » En plusieurs centaines d’années, ce ne serait pas étonnant que ça se soit mal passé en quelques occasions ! Cela dit, Ivalyana ne devait pas connaître tous les détails de chacun de ses prédécesseurs.
Concernant son style de jeune délinquante, V afficha quelques secondes un air pensif. « Je vois les choses différemment. Plus on attire l’attention sur un look, moins les rencontres lambda cherchent à aller au-delà. C’est un peu la même stratégie que ‘Ska en un sens, sauf que moi je ne cherche pas à séduire tout le château. » Viska adorait être belle, admirée et populaire… alors que V cherchait plutôt à se protéger derrière son apparence rebelle : si elle avait l’air d’une fille légère alors on la traiterait comme une fille légère, et cela lui convenait très bien ! Et, justement, puisqu’elles évoquaient la blonde… « Elle ne se réjouissait pas de l’arrivée des vacances, c’est vrai… mais Flynn l’a invitée chez lui le 1er de l’an. Rencontrer les parents de son ange devrait au moins la distraire une bonne partie de la deuxième moitié des vacances ! C’est ça qu’est bien avec ‘Ska, elle est souvent déprimée, mais elle est très facile à consoler aussi. » Peut-être pas en profondeur – V n’avait toujours rien trouvé dans ses bouquins qui puissent régler un syndrome de stress post-traumatique -, il fallait se contenter de juste lui rendre le sourire temporairement… cependant la lionne n’était pas fille à abandonner, et elle était certaine qu’Iva’, Flynn, Vic’ et les autres étaient tout aussi prêts à accumuler suffisamment de points de bonheur dans la vie de leur amie pour qu’elle guérisse de ses blessures psychologiques ! Ça prendrait juste du temps. Aucun souci avec ça : V était patiente !
« Tu rougies encore » remarqua V avec un sourire suite à son compliment avant de redevenir sérieuse de nouveau car elles parlaient parchemins anciens. « Ils étaient peut-être cachés juste parce qu’ils ont de la valeur ? Enfin… en tout cas c’est dommage de détruire des manuscrits. » La choixpeau floue serdaigle en elle n’aimait pas du tout cette idée ! « Ah oui ? Quel genre d’objets ? » Etait-il possible qu’il y en ait un qui permette de brouiller un bouclier juste pour un faire passer un unique sortilège ? Elle ne perd jamais le nord!
Parler de sa mère n’assombrit pas le visage de la joyeuse préfète. Elle avait souffert dans l’enfance de cette solitude mais elle était grande maintenant : quand l’appartement vide lui donnait le bourdon, elle sortait en ville et trouvait des amusements pour la distraire. « Elle essaiera qu’on passe du temps ensemble, elle fait toujours de son mieux. » V avait une conscience aiguë du fait que sa mère ne faisait pas exprès d’être absente : elle était la seule à travailler pour toute la famille et avait en plus une profession médicale assez prenante.
« Une fée ? Comme la fée Clochette ? » Vanellope ne savait pas trop si elle tenait réellement de la fée, peut-être un peu pour le côté mutin ? Quant au baiser, il avait été agréable, seulement Thomé n’y mettait probablement pas les mêmes intentions qu’elle et c’était ce qui la mettait mal à l’aise. « Non, il embrasse plutôt bien pour son niveau d’expérience… c’est juste que… il veut que j’sois sa copine alors c’était pas un baiser juste pour clore la soirée, tu vois c’que j’veux dire ? » Iva’ ne verrait peut-être pas ce qu’elle voulait dire par là mais pour V c’était très clair. Elle rit ensuite à l’imitation de chat de son amie : « Toi tu fais un chaton sauvage très chou en tout cas ! »
Dommage qu’elles ne puissent pas rester dans cette ambiance de choupitude, V admettant auprès de son amie que ce qui la bloquait n’était pas dépendant directement de Thomé. Dans un schéma de pensée quasiment œdipien, la Gryffondor avait peur que toutes les relations se terminent comme celle de ses parents – en plus de s’en sentir responsable - car elle projetait son père sur ses relations. Elle était assez mature pour s’en rendre compte, pas assez pour dépasser ce sentiment. « Ce n’est pas vraiment que je ne veuille pas en parler, c’est plutôt qu’il n’y a rien à en dire. Mon père est parti quand j’étais bébé parce qu’avoir un gamin ça l’soûlait. Encore aujourd’hui, je ne le vois pour ainsi dire jamais. Il m’écrit de temps en temps – ou disons qu’il demande à sa secrétaire de m’écrire lorsque celle-ci est assez gentille pour le faire – mais c’est toujours assez décevant comme courrier. Il ne sait pas écrire mon prénom au bout de seize ans... » Il lui avait donné son nom de famille (Reynolds) et s’était enfui, agacé par des pleurs d’enfants. Il avait divorcé puis avait changé de ville pour être bien sûr de ne jamais croiser son ex accompagnée de leur progéniture. « Même si on n’en fera pas un conte de fée, mon histoire n’a pas grand-chose à voir avec ce que tu vis. Avoir un parent démissionnaire, c’est hyper banal ! C’est uniquement pour ça que je n’en parle jamais. » Du moins était-ce ce qu’elle se racontait pour renforcer les murs dont elle s’était entourée au fil des ans pour moins souffrir.
« Toi tu trouves ça mignon, moi je trouve ça déstabilisant » rétorqua-t-elle au sujet de la manière dont Thomé la regardait avant de sauter sur l’occasion de changer la direction de la conversation pour la centrer de nouveau sur Iva’ et l’amour dans une stratégie d’évitement classique. « Ah ! Toi aussi tu trouves que Flynn a un regard amoureux ? N’hésite pas à leur dire à ces deux empotés si l’occasion se présente ! Ils me prennent pour une dinde quand je leur dis de sortir ensemble ! » Genre, c’était choquant peut-être comme idée ? Ils fricotaient depuis juillet tout de même ! Et puis, V trouvait toujours que c’était un super plan pour re-caser sa copine avec un mec qu’elle jugeait assez bien pour elle. « Te concernant, même si tu sais tout le mal que je pense de la monogamie, je suppose que tu finiras par trouver un certain équilibre. Et puis, pour Cil’, il suffit de trouver quelqu’un que ça ne dérange pas qu’il soit là, voire qui s’entende bien avec ? Il ne déteste pas tout le monde ton serpent de compagnie, pas vrai ? Moi par exemple, il m’apprécie ? » Après tout, il avait dit qu’il lui confiait Iva’, donc c’était bien qu’il pensait de bonnes choses d’elle, et elle ne devait pas être la seule qu’il supporte ! (c) 2981 12289 0
Vanellope Catherine Reynolds
Fine comme une aiguille, forte comme une épée, ingénue et savante, tu ne supportes pas l’injustice... Pour toi c’est le seul désordre + aeairiel.
Ξ Sujet: Re: You can find me in the space between [PV] Lun 2 Mai - 1:17
You can find me in the space betweenVanellope Un monde uniquement composé de Vanellope... cela ne me disait rien de bon sur la tournure des choses, parce que cela marcherait trop bien! Le savoir magique et moldu se mélangerait pour ne former plus qu'un. Un monde complexe et parfaitement capable de vivre en harmonie. Hors, si le MS était un soucis en ce moment, tout comme des mages noirs en avaient eu après la liberté des autres. Quand serait-il dans un monde où moldus et sorciers cohabitaient en connaissances de l'autre? Etonnement, je n'avais aucune envie de le savoir. Le problème étant qu'il était plus simple de gérer une menace connue qu'une grande varité de mystère. Bien que plus simplement, V n'était pas porté romance et qu'il y aurait peu d'amour et d'enfant. Au moins, personne ne se prendrait le chou avec quelqu'un d'autre. "Faites l'amour pas la guerre, mais t'es pas branchée amour. Je dois dire qu'on fait des cookies alors? " La bouffe c'est bien! Tout le monde en veut et quand il y en a assez, personne ne se bat pour en avoir. Devrais-je apprendre à faire de cookie pour m'excuser de mon absence en Janvier? Je ne me voyais pas en offrir à tout le monde, mais peut-être que V, 'Ska, Quino et Canelle aimeront le geste?
Le rouge persistait sur mes joues. Je le savais, elle le faisait exprès, mais je tombais dans le piège tête la première. " Franchement !" Pestais-je avec toute la férocité d'un poussin. Son rire me fit sourire avec plus d'aise. C'était bien du V tout craché. Quand elle eut une petite moue malicieuse, je fis une grimace de crainte. Bon sang qu'allait-elle encore dire? Nan mais franchement V !... Il mérite un bon 8 !" Je me choquais de l'avoir dit. C'était plutôt un certain vieux reptile très amusé par la situation qui avait piqué ma bouche. Je levais les yeux aux ciels en soupirant alors que la chaleur de la gêne brulait mon visage et me donnait envie de me cacher à nouveau dans mes mains. " Pas l'un pour rattraper l'autre. " Il ricana avec toute la joie d'une commère.
Mon explication n'était pas claire, même si le concerné trouvait que si. Soit, V ne manqua pas de m'arracher un rire avec son assurance. Personne ne pouvait l'arrêter une fois lancée dans son idée. C'était là ce qui faisait son charme et me la rendait d'autant plus appréciable. " Ils n'ont pas fait long feu. Soupirais-je avec une certaine douleur. CIl' ne veut pas m'en parler parce qu'il veut me protéger, mais j'ai fouiner pas mal. L'un d'eux ne voulait pas de lui et cela c'est très vite tourné en suicide. Pourtant, la plus part on vu cela comme un honneur ou un grand devoir. Parce que leur famille les ont choisi pour ce rôle. La fierté des sang-purs a beaucoup joué dans ces "prisons humaines", mais c'est étrange. Il y a des périodes que je ne parviens pas à trouver dans sa mémoire. " Lui-même ne cherchait plus à s'en souvenir. Le temps avait fané beaucoup de décennies et seul certain individu marquèrent vraiment sa mémoire. Ironiquement, je me demandais s'il se souviendrait de moi. Et cette lugubre pensée lui déplaisait, car il craignait que je sois résignée à succomber à la malédiction. Je ne comptais pas abandonner. Les papiers et les photos qui trainaient sur le siège à côté de moi était la preuve que je n'abandonnerais jamais. Je devais être la dernière. Je devais être celle qui les délivreraient de l'éternité. Les chevilles gonflent pas mal !
C'était une foutue technique de drague ! J'en restais bouche-bée et complètement sonnée. Celle là, je ne l'avais pas vue venir. C'était très intelligent et terriblement osé - du V tout cracher en fait. " C'est très... culoté? " J'arquais un sourcil en tentant de comprendre d'où lui était venu une telle stratégie. Impossible, je comprenais mieux le stratagème de Viska qui aimait être adulée. La prêtresse en elle devait apprécier cela non? " C'est super ça! Il va lui retourner le cerveau et elle pourra penser à autre chose qu'au crétin Capitaine.... Capitaine Crétin? " Je ne me savais pas si mesquine, mais après ce que j'avais vu durant le bal. Ma colère rugissait rien qu'en pensant à lui. Je pouvais comprendre qu'il ait fuit la salle à l'annonce des résultats, mais tout le reste me dépassait. Du baiser entre lui et moi à lui et Dahlia. Je n'avais peut-être pas si mal fait que de le mordre ? " J'espère qu'elle va pas trop se prendre la tête et se détendre un peu, mais je pense que c'est peine perdue. 'Ska est vraiment plus déprimée qu'elle ne le laisse paraître ou accepte de le dire. Au moins, je pourrais aller la secouer si elle va trop loin dans ses idées noires. " Le seul avantage d'être branchée sur la radio Viska Spingate, c'était de sentir quand il fallait la relever un peu. Même si la dernière fois j'avais été très absente.
Les compliments étaient rarement adressés à ma personne - ou je ne les entendais pas. Soit, je tâchais de reprendre un peu contenance face à tant de gentillesse. Au moins parler bouquins et poussière m'était plus aisé. " Il y a des registres familiaux. Ce sont les premiers qui ont été trouvés. Je n'y ai pas accès pour la simple raison que je ne suis qu'une héritière et tant que je n'aurai pas la majorité je ne serai pas un membre. Trop de tradition dans cet ordre. Bref, je doute que ce soit juste parce qu'ils ont de la valeur. Se serait pas trop simple? " Rien ne l'était avec l'ordre du Corps du Pardon, sauf peut-être son nom? Qui était aussi celui du sortilège et définissait mon rôle offert de force. " A bien y réfléchir, t'as surement raison. " Je me sentais assez bête. Les sorciers rendaient tout si mystérieux et complexes pour rien. Absolument Rien ! J'eus une petite moue déçue avant de soupire. Cette simplicité pouvait parfois rendre fou dans tant de difficulté.
La situation familiale de V n'était pas facile. Je ne pouvais pas ressentir pleinement la solitude qui ne m'avait pas vraiment touchée, malgré les absences récurrentes et assez longues de mon oncle. Il me disait partir travailler, mais je n'ai jamais pu savoir où ni sur quoi. Il en gardait encore fermement le secret. Toutefois, j'imaginais facilement la petite Vanellope seule dans l'appartement a fixer la porte tard le soir, un ours en peluche dans les bras. Une image qui était probablement fausse mais que me serrait tout de même le coeur. " Si tu t'ennuies, viens me voir. J'aurai toujours des heures à libérée pour toi. " La douceur de ma voix était parfaitement ce que je ressentais. V était là pour moi et être un peu présente pour elle devait être le minimum. D'autant que sa présence seule me faisait un bien fou, peut-être plus que d'être avec Viska. Non, c'était différent.
La fée qui? Je penchais un peu la tête en ne connaissant pas une telle fée des cloches, mais soit, elle semblait avoir trouvé ce qui lui convenait comme fée. " Et toi tu ne veux pas plus qu'une danse et un baiser? Je trouve déjà ça très romantique moi. Surtout le coup de fleur. Une attention comme sa m'aurait fait rougir pendant des heures. " Ce qui n'était pas vrai: personne ne m'offrirait de fleurs. Si je le pouvais je t'offrirais des champs de fleurs. Susurra la petite voix fourchue dans mes oreilles. Je trouvais cela très agréable et en même temps particulièrement triste. Au moins, je n'en perdais pas plus le nord et rugissais férocement comme un chaton couvert de lait. Ce qui fit aussitôt réagir mon amie. Je contenais mal mon sourire avant d'en rire. " Je doute même pouvoir avoir l'air aussi sauvage. " Quoi que Jensen avait été mordu plus d'une fois et certainement pas pour jouer, mais bien par menace.
Le ton devient plus sérieux. Je tentais bien d'expliquer mon point de vue. Aucun doute que la concernée en savait plus sur son problème. Je m'étonnais de l'entendre s'auto-analyser avec tant de pragmatisme. Si seulement Viska pouvait en faire de même. Remarque que je n'étais pas aussi franche avec moi-même. " C'est triste que tu ais un tel père. Un jour il réalisera peut-être qu'il a perdu à jamais le plaisir de rencontre une personne aussi déterminée et forte. Il regrettera alors amèrement tout ce qu'il a manqué et ne pourra jamais rattraper le passé. " Cet homme ne savait pas qu'elle personne était V, à quel point elle parvenait à améliorer le monde par son idée de tablette magique. Elle méritait tellement mieux comme père. " C'est peut-être banale, mais c'est aussi très important. Je veux dire, ça fait partie de toi et tu parles très peu de ta personne. Ce qui te rend difficile à cernée parfois. Moi j'aimerai beaucoup en savoir plus sur ta vie et ton passé, mais j'ai peur de poser des questions qui pourraient te blesser. " Je lui cachais peu de chose et finissais toujours par lui en parler. Une oreille agréable pour se confier et une épaule chaleureuse pour pleurer. V ne se limitait pas à ça, je voulais qu'elle le sache. Sa place était immense de ma vie et mon quotidien. Ne pas la voir avant Février allait m'être très désagréable.
Le pauvre Thomé. Je voulais prendre sa défense, mais la préfète des lions ne semblait même pas vouloir en parler. Je ne trouvais ça louche. Qu'évitait-elle? " Flynn la fait bouillir sur place d'un simple regard. Il est clairement très attaché à elle. C'est étonnant, je les pensais en couple, même s'ils disent ne pas être amoureux. " Ma naïveté! Cela ne m'empêcherait pas d'en parler avec ma soeur. Elle allait avoir droit à mon avis sur le sujet et bien sûr avec fou rire à la clé et karaoké. " Cil' n'est pas contre les autres, il a juste son avis à donner. Et puis, je me vois pas avec quelqu'un. C'est compliqué. " En fait c'était assez simple. Jensen était l'un des rares, comprenant Quino, à ne pas me faire paniquer en posant la main sur mon épaule. Du moins avant qu'il m'embrasse de force. J'eu un lourd soupire. " Nan, je ne pourrais plus jamais laisser un homme me toucher.... " Ma pensée avait quitté mes lèvres que je regrettais aussitôt de l'entendre. Je détournais les yeux pour regarder les pages que je traduisais. " Franchement, je voudrai avoir la moitié de ta volonté pour me dépatouiller de tout ce travail ! " Je soulevais le premier livre improvisé avant de lever les yeux au ciel. " J'ai bien plus hâte de tester des objets inconnus. Qui sait ce qu'on peut trouver dans l'une de ces réserves oubliées? " Avais-je réussi à détourner son attention sur ma pensée prononcée? Je l'espérais, car je ne me voyais pas parler de ça.
Ξ Sujet: Re: You can find me in the space between [PV] Sam 21 Mai - 19:40
You can find me in the space between « Je ne suis pas sûre que le mot amour dans cette expression recouvrait réellement un sens romantique. C’était l’époque du Flower Power et de la Révolution Sexuelle après tout. Je crois que j’aurais été parfaitement à ma place dans ce mouvement remarque » Car si elle ne croyait pas plus que ça aux grandes histoires d’amour qui semblaient obnubiler la majorité de ses semblables, V aimait la paix et l’harmonie de façon plus globale. Elle l’imaginait seulement moins passionnée que les histoires de princes et de princesses, aussi charmants soient-ils/elles. Or tout le mouvement pour la paix auquel se référait l’adage « faites l’amour pas la guerre » était ancré dans des principes relativement libertins : en plus, le mouvement hippie avait eu ses grands mouvements de musique, que demanderait le peuple hein ?! Malheureusement, V était née des dizaines d’années trop tard pour manifester contre la guerre – celle du Vietnam du moins – donc elle dut bien admettre que : « En attendant d’apprendre à remonter le temps, on peut effectivement se rabattre sur des cookies ».
Ensuite, elle taquina un peu Ivalyana, juste parce que c’était dans sa nature de plaisanter, puis passa à Flynn : « Hum… 8 ? Pas mal du tout ! ». V sourit, regrettant à moitié de ne pas pouvoir se servir de ces confidences pour aller embêter son ami – en effet, il ne savait rien, à sa connaissance, du lien magique unissant Iva à Viska -, elle était toujours déçue lorsqu’il lui fallait renoncer à une bonne blague. « ça c’est parce que Cil’ et moi on s’comprend : on m’a toujours dit que j’étais une vieille âme à ma manière » Même s’il était amusant, tout bien considéré, que l’âme réellement âgée de plus de 2000 ans soit celle de Viska, image d’Épinal de la blonde écervelée à ses heures perdues. « Juste pour info, j’pense que je suis au moins un 9 et demi » souffla-t-elle enfin suavement à l’oreille d’Ivalyana tout en enroulant une mèche de ses cheveux bruns autour de son index avant de rire de nouveau. Assez taquinée sa prude amie !
À la place, elle écouta les explications d’Ivalyana sur les fois où la cohabitation entre Cil’ et son hôte ne s’était pas bien passé. Ça avait été plus rare que ce qu’elle avait imaginé. Visiblement la plupart des anciens hôtes avaient trouvé dans leur statut une sorte de fierté : même si la lionne trouvait admirable la posture de son amie face à cette situation, elle n’était pas sûre de partager cette opinion. On restait quand même plus sur un fardeau que sur un cadeau… en tout cas de son point de vue ! « La fierté des sang pur, franchement, quelle belle connerie... » Et là, elle songeait autant à l’époque où l’autre crétin la méprisait juste pour cette raison depuis il en a trouvé d’autres qu’aux membres de MS. « Ce n’est peut-être pas la peine que tu te souviennes de tout ça, après tout, ce sont les souvenirs de Cil’, pas les tiens. C’est important aussi que tu parviennes encore à faire le distinguo tu ne crois pas ? » Et là, elle pensait aussi à ces quelques semaines où le serpent géant avait dû jouer les occupants principaux parce qu’elle s’était enfoncée. Il fallait qu’Iva’ reste Iva’, sinon le monde ne tournerait plus très rond.
« J’aime le culot ! » confirma la préfète avant d’approuver au sujet de Viska « Si seulement elle pouvait totalement arrêter d’y penser… » Le cœur de V se serra malgré elle à ces mots. Ce n’était pas parce qu’elle gardait toujours son sang froid qu’elle n’était pas inquiète : son envie de recaser Viska avec quelqu’un qu’elle appréciait (Flynn en la circonstance) ne sortait pas de nul part, elle était née à peu près en même temps que l’annonce de la tentative de suicide de la blonde. Dans le fond, ce n’était qu’un moyen comme un autre pour la jeune préfète de gérer sa propre angoisse, elle avait besoin de se fixer des objectifs pour avancer, quand elle n’en avait pas, elle perdait pieds. Elle chassa cependant cette sensation désagréable d’un léger mouvement de tête qui fit voler quelques mèches de ses cheveux. « J’l’appelle McCrétin moi sinon, mais paraît que le surnom est déjà pris pour quelqu’un d’autre. À croire que le taux d’imbécile est plus élevé chez les écossais » Ce n’était pas bien de parler ainsi – en fait, elle savait même que cette manière de parler était totalement psychophobe et que si elle était un elfe de maison ça mériterait qu’elle se pince les doigts dans une porte de four ! - mais à force de toujours demeurer dans la retenue (parce qu’elle était un être civilisée et d’un mètre cinquante seulement, si, si!), elle finissait par ne plus trouver dans sa haine que cet exutoire. « Un peu plus déprimée ou beaucoup plus déprimée ? » V camouflait très bien ses angoisses, conservant l’attitude flegmatique du début de la conversation, n’empêche qu’elle ressentait un besoin pressant d’avoir une réponse à cette question. S’il y avait bien une seule personne au monde à pouvoir la renseigner, c’était Iva’ !
« Probablement, même si, parfois, les explications les plus simples sont les meilleures » Après, la lionne avait beau être intelligente, elle ne connaissait de l’Ordre dont parlait Iva que ce que son amie lui en racontait, ça ne permettait pas tellement de conjecturer de manière fiable. « Tu finiras bien par avoir le fin mot de l’histoire : tout vient à point à qui sait attendre » Un peu comme elle et son sortilège pour parer le bouclier de Poudlard, un jour elle le vaincrait : elle devait juste faire preuve de persévérance !
« Je n’y manquerai pas » affirma ensuite V quant au fait d’aller passer du temps avec la Serdaigle si elle s’ennuyait. Il fallait cependant avouer qu’elle doutait que la brune ait réellement autant de temps à lui accorder : l’histoire avec Cil’ était assez prenante, et parfois elle courait par monts et par vaux pour la mettre au clair. Comme avec sa propre mère, cependant, V n’en prenait pas ombrage et préférait profiter des moments ensemble quand ils se présentaient. Y compris quand elle devait y parler d’un certain garçon alors qu’elle ne raffolait pas de ce type de conversation sentimentale « Je l’ai gardée, la rose, ça m’a pris presque toute la nuit pour réussir à la figer avec un sortilège sans abîmer la nature de celui qui l’avait créé. Après, on peut pas dire que chercher la solution m’ait déplu, j’adore les casse-têtes » Les énigmes, les mystères… tout ce qui était intellectuel plutôt que romantique. « Mais, justement, Iva’, toi tu te vois bien dans ce genre de trip… quelqu’un qui te couvre de fleurs, de compliments… moi ça me donne l’impression qu’on me tend un contrat, le genre avec des petites lignes illisibles en bas pour m’arnaquer. En plus ça n’était jamais arrivé ! Regarde avec Isaac par exemple : on a couché ensemble un moment et puis un jour on a juste arrêté de le faire. Il n’en attendait pas plus de moi ! Pourquoi Thomé est différent ? » Y compris différent du modèle de mec qu’elle fréquentait en tant qu’amis. À l’exception notable d’Alan, tous ceux qu’elle fréquentait étaient comme Flynn ou Gabin ou encore Isaac justement : le modèle léger et inconséquent qui ne s’accrochait pas, encore moins dans une image du couple hétéro normatif tel que V ne l’avait jamais connu que dans des films, y compris dans sa cellule familiale !!!
Après l’épisode mignon de l’imitation du chat, elles en vinrent d’ailleurs à évoquer une partie de la vie de V qui coinçait. Son père. « Hum… Ce n’est pas que je tienne à briser ton bel élan d’optimisme, mais je doute qu’il ait assez conscience de mon existence pour avoir des regrets. Je pourrais devenir Première Ministre chez les moldus qu’il ne me reconnaîtrait pas… la dernière fois que je l’ai vu j’avais… j’sais plus… douze ans peut-être ? Et ça n’a duré qu’une heure, voire moins, on a juste bu un soda pendant une pause dans un congrès auquel il assistait en même temps que ma mère. Ils font le même métier, ils ont parfois du mal à s’éviter » Une fois tous les cinq ou six ans, ils étaient conviés aux mêmes formations/congrès/réunions diverses et se croisaient. Jamais des bons moments, si ce n’était qu’il ne pouvait pas faire semblant de ne pas avoir d’enfant ce jour-là. Quant à parler d’elle : « Je ne parle pas beaucoup de moi parce que je n’ai rien de spécial à raconter, mais si tu as des questions qui te viennent, tu peux les poser. Je n’ai aucun secret pour toi ! » La preuve, elle lui parlait même de Thomé ! Si ce n’était pas une belle preuve d’amitié ça !
Ok, ok... elle déviait surtout la conversation, mais c’était aussi parce qu’elle avait déjà tout dit, ni plus, ni moins ! « Et bien non, ils ne le sont pas : ils me le disent assez pour que j’ai compris ! » Quoique, compris, c’était peut-être beaucoup dire : disons plutôt qu’elle avait entendu. Quant au cas d’Iva’, V plissa le front quelques secondes d’un air soucieux avant de choisir de ne pas sombrer dans la pesanteur (car Iva, le nez replongé dans ses bouquins, ne paraissait pas le vouloir!) : « Oh ça, si les hommes posent un problème, tu peux toujours tenter les filles ! Sauf si ce n’est pas ton truc du tout ? » Parce que c’était bien mignon de proposer, mais si ça se trouvait, Iva’ était une hétéro convaincue, elle. V de se côté était pansexuelle : autant dire qu’elle l’avait compris très très tôt vu la liberté acquise par l’absence d’adultes dans sa vie ! « Je peux toujours t’aider si tu as besoin, toute ma bonne volonté est à toi si tu la veux ! » Surtout s’il fallait tester des objets magiques, ça allait de soit ! « Note bien que si tu trouves un objet qui règle mon problème de bouclier magique bloquant les ondes, je suis aussi preneuse » Charité bien ordonnée commençant par soi-même, V n’était pas du genre à oublier ses priorités et ses objectifs encore qu’elle essayât de temps en temps! (c) 2981 12289 0
Vanellope Catherine Reynolds
Fine comme une aiguille, forte comme une épée, ingénue et savante, tu ne supportes pas l’injustice... Pour toi c’est le seul désordre + aeairiel.
Ξ Sujet: Re: You can find me in the space between [PV] Lun 13 Juin - 0:05
You can find me in the space betweenVanellopeLe flower power des années passées avait le mérité de plaire à V. Je lui faisais entièrement confiance pour savoir ce qu'elle aimait et ne pouvait qu'approuver. "La robe à fleur avec des tresses colorées devraient bien t'aller. " Des couleurs vives et dans une totale désharmonies offrant des nuances aussi chaleureuses et vivantes qu'un champ de tulipes. Aucun doute que cela lui irait parfaitement. C'était une image ravissante, aucun doute qu'il faudrait trouver un champ semblable ainsi que des robes pour faire des photos fantastiques. "Les Cookies! C'est le top!. " Assurais-je avec fermeté avant de sourire pour prendre un chocoball. " Bon, d'accord, le chocolat c'est Le Top."
D'abord cette question ultra indiscrète, répondue par le roi de l'indiscrétion. Je ne savais déjà pas lequel était le plus sans gêne quand V paru méditer la dite réponse. Je terminais de me "plaindre" quand la préfète ne manqua pas l'occasion d'ajouter une couche. Je levais les yeux aux ciels en souriant. Mon cher prisonnier était très heureux de la trouver aussi agréable. "Vous êtes terrible tous les deux, franchement vous avoir dans la même pièce pour que vous débattiez sur vos idées loufoques vaudrait le détours! " J'étais loin d'être prête à entendre la dernière précision de mon amie. Le fait étant que je restais totalement choquée par cette annonce, ou parce que l'idée de vouloir vraiment savoir m'enflamme à nouveau le visage. Cily en explosa de rire tout en avouant être aussi curieux que moi sur la véracité d'une telle assurance. Je me cachais dans mes mains en secouant la tête, aussi désemparée que possible.
Si je me devais de compter, sur deux milles ans et des poussières, je pouvais facilement compter cinquante six hôtes. Autant dire une poignée comparé à la réalité, mais au moins j'avais là un beau champs de perspectives. Dû moins, je savais que ceux qu'il avait oublié était classé en plusieurs catégories. Ceux qu'il avait véritablement oublié, parce que c'était hélas le cas pour certain. Ceux dont il ne voulait pas se souvenir, ce qui en disait long. Ceux dont il ne pouvait pas se souvenir, pour des raisons qui lui échappaient. "Tellement, regarde moi, je suis peut-être l'héritière d'un sang très ancien, et pourtant je pense qu'on est tous égaux. Je pense même à devenir végétarienne. " Même si ce n'était pas aussi simple, vu que le carnivore numéro un était dans mon corps. Cily refusait catégoriquement que je ne mange pas de viande, simplement parce qu'il aimait ça. Désemparant non? AU moins, je fus un peu moins surprise par les paroles de V. " Ce n'est pas aussi évident. Je sais des choses, je me souviens du parfum du Nil, mais je sais que ce n'est pas mon souvenir. Je parviens à traduir des langues que je n'ai pas appris. Je sais que ce n'est pas moi, mais c'est une partie de moi. Tout comme il aura toujours une part de ceux avant, je sais qu'il aura du moi en lui. " Cette idée me réconfortait d'une manière bien sombre. Il n'avait pas que joué être moi, d'une manière étrange, il avait été moi, tout comme je devenais lui en prenant la forme du basilic. " C'est très compliqué. Il a ses souvenirs, ses émotions, j'ai les miennes, mais souvent, tout est mélanger. Il s'efforce de ne pas empiéter sur moi, mais parfois c'est plus facile de laisser cette part de lui gérer à ma place... même si je sais que ce n'est pas une bonne chose. " Le professeur Clarks m'avait dit que je ne me résumais pas à ma malédiction. Il avait aussi raison que tord. Cily avait toujours été en moi. Je ne pouvais pas m'imaginer vivre sans lui. Craindre le temps qui s'écoulait était plus simple que d'accepter la possibilité d'être vraiment seule.
En revenant sur un sujet plus agréable, V affirma aimer le culot. C'était bien vrai, cela me fit sourire. " C'est pas juste penser. Elle l'a tellement dans la peau, même quand elle déprime, il suffit qu'elle croise son regard pour en devenir toute chose. " Le lourd soupire qui m'échappa était aussi dû au fait que ces émotions m'impactaient tout le temps. Même ça! Au moins, mon surnom ne choqua pas V, elle en avait un autre qui convenait tout aussi bien. " McCrétin, pas mal du tout. Je n'y aurai pas pensé. Mais qui pourrait déjà l'avoir? " Il ne devait pas y avoir tant de personne avec le Mc dans leur nom, non? Peut-être bien, vu que dans l'histoire du pays, il y en avait depuis très longtemps. Cela pouvait se faire demander combien il y avait de crétin au mètre carré. Soit, je parlais peut-être un peu trop, ce qui permit à Vanellope de poser une question me mordre la lèvre. " Je ne pense pas qu'elle veut que j'en parle. Elle essaye de le cacher pour rassurer tout le monde. " Mon regard évita celui de mon amie. Je savais que V était toujours très détendue, même face à des situations plus épineuses. Elle avait gardé un calme totale face aux complications que j'imposais à mon entourage. " Elle ne va pas vraiment mieux depuis son passage à l'infirmerie. Elle s'efforce de recoller les morceaux et de reprendre pieds, mais elle ne le fait pas pour elle-même. " J'avais le sentiment étouffant de la trahir en avouant cela. Le poids qui m'écrasait la poitrine me força à fermer les yeux. " Je ne devrais pas en parler... J'ai l'impression que... " C'était comme si le regard glaçant de Cily pouvait m'empêcher de respirer. Il n'aimait pas que je parle d'elle, pas même à une amie qui voulait l'aider. Sauf que ce n'était que son avis, que son regard, s'il voulait me faire du mal, je savais qu'il le ferait. Ce n'était pas que lui, moi aussi je ne voulais pas en dire plus. Viska n'avait pas besoin de quelqu'un de plus sachant ce qu'elle ressentait sans limite. Pas même Vanellope. " Mais ça va aller mieux, avec le temps. "
En parlant de l'Ordre, j'avais expliqué la découverte des centaines d'objets magiques. Cela promettaient des heures de découvertes aussi amusantes que possiblement dangereuses. Soit, V avait certainement raison. La simplicité manquait à ma vie. " Espérons que ce soit ça. Cela fera gagner pas mal de temps à tout le monde. " Alexandre passait trop de temps à essayer je ne savais quoi dans son laboratoire d'alchimie. Il ne voulait pas me dire ce qu'il faisait, mais Elisabeth trouvait ça particulièrement louche. Même si elle n'avait pas vraiment le temps d'enquêter. Je regrettais de ne pas avoir peu aller les voir plutôt. Même si ce n'était plus qu'une question d'heure avant d'avoir pas mal de réponse. " Si seulement le temps passait plus vite pour certaine chose et moins pour d'autre. " Riais-je amèrement. Au moins, je pouvais espérer trouver quelque chose d'utile dans tous ce bazar.
Je prenais pour une promesse les mots de mon amie. J'avais beau aimer me plonger dans des recherches et des lectures interminables, respirer un peu de temps à autre me faisait un bien fou. Même si je me doutais qu'elle ne viendrait pas, par soucis de me déranger. J'espérais qu'au moins, quelqu'un la dérangerait agréablement pendant ses vacances. Et je ne fus en rien déçue quand à sa relation naissante. " Mais c'est très romantique ça. Je devrais lui dire de te donner plus de casse-tête? " Riais-je, sans me moquer, mais plus avec cette joie sincère et un peu envieuse. Même si son image de contrat était très drôle. " C'est mal qu'un garçon soit simplement dévoué à ta personne? C'est plutôt lui qui a signé un contrat non? " J'eus un ricanement en imaginant Thomé avec des oreilles de chien et un collier. Voilà qui était très vilain dit-donc! " Je suis peut-être plus romantique, mais je pense que des preuves d'affections me ferait plaisir. Parce que Thomé n'a pas l'air de vraiment s'attendre à ce que tu lui sautes au cou. Il te regarde avec ce truc, c'est assez amusant. " J'étais bien incapable de m'expliquer clairement. Parce que j'avais à un moment regarder Jensen avec cette même attente d'un simple mot et rien de plus. Cela me refroidit aussitôt. Même si je savais que c'était les sentiments envahissant de Viska, cela me choquait toujours, parce qu'une part de moi y avait sincèrement cru aussi.
Avais-je complètement visé à côté du panier? Je voulais croire aux meilleurs dans les gens, même après Aldelmort et son atroce coup en février, ainsi que d'avoir oublietté mes parents et enfermé Cily en moi. Sauf que je ne voyais pas Cily comme un mal unique. Hors, le père de V m'était totalement inconnu. Et ce que j'appris me fit grimacer. Cet homme me dégoutait. Comment pouvait-il faire subir cela à sa fille? " Je suis désolée. Je ne sais pas si mon optimisme est plus mal placé que le fait que j'ai envie de frapper et secouer ton père pour essayer de lui ouvrir les yeux. " Cily m'assura que c'était parfaitement normal. Bien que lui, il aurait arracher la tête de l'homme. Ce qui était clairement trop radicale et barbare, mais il s'en moquait. Parfois j'oubliais qu'il était un basilic: juste l'une des créatures les plus ingérables. Que ça. " Vraiment tout? " Un sourire espiègle glissa sur mes lèvres. " Comment t'as fait pour faire entrer des joints dans l'école? " Comment ça tout le monde n'était pas au courant? Certes, je filais à Quino un coup de main dans son trafic, mais ça, personne ne l'avait découvert. Il fallait avouer que j'avais l'attitude assez discrète pour cela. Même si ce n'était que des bombes puantes et quelques bouteilles d'alcool. Cela le ferait très mal si un professeur l'apprenait! Vraiment!
La véhémence m'étonna un peu. Ils avaient pourtant tout d'un couple. Ils se lançaient des regards et des petits mots, se retrouvaient seuls. Bref, je trouvais cela très couple pour ma part. Et je constatais que V devais penser de la même manière. Ce que c'était compliqué, tout comme si qui m'avait échappé. J'aurai préféré ne même pas y repenser une seconde, mais c'était là, gravé. Cily avait bien essayé de tout cacher sous un beau tapis de mensonge féérique, je n'aurai jamais du soulever le bord du foutu tapis. " Je ne sais pas... " Je m'étonnais de n'avoir jamais vraiment songer à sortir avec une fille. En levant les yeux des feuilles je m'étonnais à me demander ce que ça faisait d'embrasser simplement quelqu'un qu'on aime. Le retour du souvenir de l'échange de baiser avec Jensen me revient. Cily était clairement pour que je lui saute au coup à la première occasion, histoire de l'arracher à Dahlia. C'était la pire idée qu'il pouvait avoir. " Je crois que j'ai plus important à faire que de roucouler. " Tranchais-je plutôt froidement, tout en passant vite sur un autre sujet. " Ba, c'est pas évident, faut traduire des hiéroglyphes mélanger à d'autre symboles. Cil' m'en a déjà expliquer plusieurs et ils reviennent souvent, mais pas pour dire la même chose. Je suis pas hyper douée pour la compréhension du sens caché. " Je tandis le livre contenant aussi bien quelques notes avec des photos. Au moins, les dessins mouvant sur les parois étaient assez beau à voir. " Je peux pas promettre d'en trouver un, mais si j'ai quelque chose qui va dans ce sens, je te l'enverrai aussi tôt. " Il devait bien y avoir un tel sort quelque part dans le monde. La sorcière du MS avait bien réussi à entrer de force avec une certaine facilité pour à peine s'en venter.
Ξ Sujet: Re: You can find me in the space between [PV] Mar 14 Juin - 13:14
You can find me in the space between « Pas sûre d’avoir les cheveux assez longs pour des tresses, mais la robe à fleurs, pourquoi pas ! » Vanellope portait peu de robes, préférant des tenues plus streetwear que certains auraient pu qualifier de masculine si elle n’y mettait une bonne dose de couleur. Dans ses vêtements, toutes les teintes de l’arc en ciel étaient présentes : ce choix vestimentaire lui permettait à la fois de militer pour les droits de LGBT avec discrétion et de mettre en avant l’aspect original de sa personnalité. Elle était une fille qui aimait être vue, remarquée, pas pour être admirée, juste pour exister. En effet, son look n’était pas du goût de tout le monde, et elle s’en fichait pas mal ! Malgré son amour des jeans, donc, elle se disait qu’une belle robe à fleurs bien voyante pourrait effectivement être du plus bel effet, surtout quand elle était brune, avec quelques bijoux elle aurait tout d’une vraie fille des sixties !
Si tester un nouveau look restait une idée à explorer un de ces quatre, il était évident que pour le moment, pour oublier leur souci, le chocolat resterait leur meilleur allié. « Parfaitement. Je crois que je ne comprendrai jamais ceux qui n’aiment pas le chocolat : d’après moi ça reste l’une des meilleures découvertes jamais faite par l’être humain » Comme toujours avec V, pourquoi être dans la modération quand on pouvait tout exagérer ! Elle s’en tint d’ailleurs à cet adage dans la suite de la conversation, qui concernait les relations sexuelles, ou en tout cas le niveau dans ce domaine de son ami Flynn. Ivalyana paraissait gênée au possible, ce qui ne faisait qu’amuser un peu plus la Gryffondor, jamais à court de plaisanterie d’un goût discutable. L’avantage dans le cas présent étant qu’elle recevait le soutien silencieux de Cil’ : « J’suppose qu’on pourrait mettre des notes à tout le monde sur plein de critères différents, ça aurait un côté fun ». Ce qui ne l’empêcha pas d’évoquer sa propre note dans le domaine des ébats : V n’avait aucun doute quant à ses capacités dans ce domaine, elle avait commencé très (trop?) jeune et testé pas mal de choses, elle savait qu’elle assurait… même s’il n’y avait pas vraiment moyen qu’Iva’ le vérifie pas là en tout cas.
« Ah oui ? J’y pense aussi parfois, mais je ne sais pas si j’arriverais à me passer totalement de viande, j’envisage plutôt de devenir flexitarienne » Même si ce terme lui paraissait parfois dénué de tout sens… parce que manger moins de viande, ça restait quand même en manger, non ? Quant à Ivalyana, Cil’ n’était pas prêt à passer au régime fruits et légumes, pas très surprenant vu le bestiaux ! « En même temps, vous partagez un corps et vos consciences sont en résonance… c’est normal aussi que ça te trouble » Ce devait être sympa de savoir lire plein de langues, mais à part ça, avoir accès aux souvenirs d’une créature millénaire devait simplement être perturbant. « Malgré tout, Iva’, c’est essentiel que vous gardiez chacun votre individualité, Cil’ c’est Cil, et toi c’est toi, ok ? » Elle nota, non sans une pointe d’angoisse, le côté défaitiste de son amie. Si elle ne le releva pas plus, c’était parce que ce n’était pas son genre d’une part, et parce qu’elle pouvait difficilement s’imaginer ce que vivait Ivalyana, c’était trop unique pour qu’elle puisse se mettre à sa place et lui donner des conseils formels.
« J’aime autant quand elle est comme ça que quand elle déprime » remarqua V au sujet de Viska et de l’effet que Flynn produisait sur elle. La lionne restait cependant lucide, ce n’était pas parce que leur amie ne prononçait plus du tout le nom de son ex qu’elle ne pensait plus du tout à lui : il suffisait de voir la tête qu’elle avait fait au bal. Heureusement que Flynn avait sauvé le coup en détournant magistralement l’attention, sinon, ça aurait été le bal de l’apocalypse #2 la cata’ ! « Un p’tit Serdaigle est parfois appelé comme ça… on peut ptet quand même avoir deux, non ? » Puisque, dans les faits, ils étaient bien deux McCrétin – en tout cas d’après V, Jensen étant bien trop populaire au goût de la lionne, ce qui rendait l’opinion qu’elle avait de lui assez minoritaire en dehors de son entourage (et encore, uniquement Gryffondor) -. « Je vois… si tu ne peux pas m’en parler, ce n’est pas grave » V se faisait du souci pour Viska, comme tout le monde, mais elle savait aussi faire la part des choses et garder la tête froide. Il ne servirait à rien de paniquer juste parce que son amie n’était toujours pas remise. Personne ne l’avait cru de toute manière, pas après tout ce qui s’était passé et toutes les menaces qui perduraient au-dessus de la tête de la blonde. « Viska ne fait jamais rien pour elle-même, c’est une partie de son problème » Mais cela datait d’avant son enlèvement, ce besoin du regard des autres qu’éprouvait Viska… n’était-ce pas une partie de son rayonnement ? Seulement, il fallait aussi apprendre à vivre pour soi-même : dommage que pour leur amie ce soit plus facile à dire qu’à faire ! Comme Iva’ paraissait ne pas vouloir ni pouvoir s’étendre sur le sujet, V n’insista pas. Après tout, elles en parleraient pendant des heures qu’elles en seraient toujours au même point !
« Hum… oui, c’est pour ça que parfois on utilise ce genre de pensée pour illustrer la théorie de la relativité » Le temps passait de manière uniforme mais n’était pas ressentie de la même façon par tous et en toute occasion. Songeuse un instant en raison des paroles d’Iva’, elle prit la main de cette dernière et la pressa dans la sienne amicalement. Ce moment toutes les deux faisait typiquement parti de ceux qui finirait trop tôt, contrairement à quand elles étaient en pleine panade !
La conversation redevint légère aux dépends de V puisqu’il fut question de Thomé. « Tu peux toujours lui dire, mais pour le moment je crois que j’ai surtout besoin de réfléchir » ce qui n’était pas rien comme parole venant d’une cérébrale telle que V ! « Ce n’est pas que ce soit mal, c’est juste que je ne voudrais pas qu’il se fasse des idées. Je ne suis pas une fille romantique, je ne le serai jamais. Même si j’acceptais de lui laisser sa chance, je ferai une très mauvaise petite amie : il y a des jours où je vois à peine le soleil tellement j’ai le nez plongé dans tout mon boulot ! » Thomé n’était ni dans son année, ni dans sa maison, les seuls moments où ils étaient sûrs de se croiser, c’était aux répétitions de Sterne. Pour faire naître une relation – dont elle n’était même pas certaine de vouloir – c’était maigre. Et elle n’avait aucune envie de ressembler à son père et d’être absente de la vie de ses proches. Si elle craignait d’être abandonnée, elle n’avait aucune envie non plus d’être celle qui laisserait ce genre d’impression aux autres ! « C’est amusant pour vous, moi je ne sais pas quoi faire... » Et l’avenir prouverait qu’il lui faudrait encore bien des semaines avant de faire le tri dans toutes ses pensées à ce sujet.
« Te fatigue pas. Il est comme ça, on n’y peut rien. » Quand il était question de son père, V était assez défaitiste, ou du moins résignée. Il y avait eu un moment dans sa vie où elle avait renoncé. Elle n’aurait pas su le dater, pourtant il avait été charnière dans son existence. Un jour, elle s’était rendu compte qu’elle n’avait un père que sur son état civil et qu’il serait plus facile pour elle de l’accepter. Seulement, comme c’était une vérité dure à encaisser, encore plus pour l’enfant qu’elle était alors, elle l’avait juste tourné en une sorte de non-événement qui lui revenait ponctuellement en pleine face mais que, le plus souvent, elle parvenait à oublier. La question d’Iva’ s’éloigna d’ailleurs de ce sujet : « Je les ai mis au milieu de mes ingrédients de potions. Je n’en emmène jamais beaucoup, c’est juste pour les soirées, alors c’est plutôt facile à planquer. En plus, je suis l’excellente élève et préfète Reynolds, les profs me font confiance ! » à raison, le plus souvent : contrairement à Flynn ou Aoi, elle n’était pas une adepte des heures de colle, loin de là. Elle gardait son comportement de rebelle pour quand elle s’ennuyait chez elle ! Mais ça ne l’empêchait pas de se lâcher ponctuellement à Poudlard : il fallait bien décompresser, ils étaient jeunes !
Après avoir évoqué sa vie sentimentale, elles en arrivèrent à celle d’Ivalyana. Techniquement, elles n’étaient à l’aise dans ce domaine ni l’une, ni l’autre ! « D’accord, bah écoute, tu fais comme tu veux. Il sera bien temps de changer d’avis si ça se présente » V était fermement convaincue qu’on pouvait être célibataire et heureuse, donc si ça ne branchait pas Iva’, elle n’allait pas la contredire, surtout que cela semblait être un sujet qui la contrariait – pourtant quand c’était pour parler de Thomé, là, y’avait pas de souci hein ! -. « Cool ! Tu sais ce qu’on dit : mieux vaut deux cerveaux qu’un seul » et si elle le fallait, pour tous ces symboles qui questionnaient Iva’, V pourrait prêter le concours du sien !
Ξ Sujet: Re: You can find me in the space between [PV] Jeu 21 Juil - 0:28
You can find me in the space betweenVanellope" Je suis certaine qu'il doit exister une potion pour les faire grandir. Sinon les extencibles extensions existent aussi. " Cily ricana de ce que je venais de dire. Je ne compris pas tout de suite que j'avais fourché sur le mot. Je pensais trop à voir V avec de longs cheveux pleins de fleurs de toutes les couleurs. La robe assortie à la coiffure, elle ferait fondre n'importe qui. Aucun doute que Thomé tomberait dans les pommes. Probablement que moi aussi, mais soit, je le gardais pour moi... enfin on le gardait pour nous.
Le chocolat était l'ingrédient du bonheur. J'avais entendu quelqu'un dire qu'il rendait heureux de manière hormonale. Etonnement, je pensais que c'était sur fait. La biologie que m'enseignait mon oncle durant les vacances était complexe, mais il m'avait confirmé le fait dans une lettre et même envoyé un livre. Ouvrage que je terminais en moins de trois heures. " Ceux qui n'aiment pas le chocolat sont contre le bon sens même. " Approuvais-je avec le grand amusement de savoir que le serpent en moi n'appréciait pas cette épice à sa juste valeur. Pour lui, ce n'était pas bon sucré et trop amère sans sucre. Ce qu'il pouvait être difficile! Sauf quand il était question de sexe, là il se montrait si peu difficile que cela me défrisait les cheveux. Le rouge partait à peine de mes joues qu'elle rajouta une couche qui poussa Cily à sourire si fort que cela apparu sur mon visage. " Mais enfin! Stop, l'un comme l'autre. V, tu vas finir par passer le reste du trajet à discuter avec lui. " Ce qui était une menace bien peu convainquent je devais l'admettre. Le tas d'écaille en profita même pour me faire remarquer qu'il adorerait prendre la parole. " Cily! Non. " Mon ton fut plus féroce que je ne le voulais. Bon sang, je ne pouvais pas en entendre plus.
En parlant nourriture et surtout égalité, je mis en avant mon future projet de vie très discutable pour beaucoup. V ne se montra pas être un mauvais juge. " C'est en manger uniquement par occasion non? " Je ne me voyais pas manger de la viande toute ma vie. Je voulais croire qu'en faisant plus attention aux animaux et en propageant cette parole, d'autres personnes de mon entourage y ferait aussi plus attention. Ce fut un soulagement véritable que de savoir que mon amie avait aussi prit en compte le bien être de tous et non seulement de la même espèce. Je ne cachais pas le fait que cela ne plaisait en rien à un individu extrêmement concerné. " J'ai grandit avec lui, sans même qu'il soit vraiment conscient de son existence. Mais je sais que s'il était enfermé dans quelqu'un qui a parfaitement développé son esprit, cela le rend fou. " AInsi j'expliquais avoir échappé au pire des scénario possible dans ma situation. Cily était bien soulager de savoir que je ne prenais pas en mal le fait qu'il soit incapable de parfaitement nous dissocier. Pourtant, cela rendait quand même V assez inquiète pour me le dire. " Ne t'en fait pas. Je parvient à voir la frontière entre lui et moi. Il la connait mieux et il n'hésite pas à me pousser de mon côté de temps à autre. " Souriais-je sans grande conviction. Il avait plutôt tendance à me forcer à garder les commandes. Ce n'était pas une mauvaise chose, mais c'était souvent plus facile de me noyer dans ses souvenirs que de construire et d'affronter les miens. Surtout qu'il avait lutté autant que possible pour parvenir à me laisser cette liberté. Cela m'avait brisé, de manière irréparable, il en avait conscience et le regrettait. Moi, je parvenais moins à comprendre ce qui était si catastrophique.
Soit, une autre personne devait être évoquée. Viska et son amour fou pour Flynn. Au moins, cela permettait à ma soeur de ne plus se laisser déprimer. Elle trouvait la force qu'il lui manquait dans les bras de son amant. J'approuvais pleinement et V me fit savoir qu'elle aussi. Malheureusement, 'Ska ne pouvait passer à autre chose. Je ne lui en voulais pas, j'avais avec moi le pire individu plein de casseroles. " Qu'il y en ait un ou dix, cela ne change rien. Un MacCrétin est un McCrétin." Concluais-je en souriant. Le capitaine vert citron avait son nouveau surnom. Je comptais bien l'employer avec V dès que l'occasion se présentait. Même si la discussion devient moins drôle. Je comprenais l'inquiétude de V. Je ne pouvais pourtant pas me défaire du sentiment quand lui révélant ce qu'elle désirait savoir, je trahissais Viska. Cela me tordait les tripes et mettait tout aussi mal Cil'. " Je suis désolée. " Murmurais-je en baissant les yeux. Dire plus revenait à dévoiler les pensées même de Viska. Hors, si un légimentien ne se gênait pas pour le faire, moi c'était tout l'opposer. Il m'en coutait de dévoiler la vérité, mais je pouvais compter sur V pour garder pour elle ce que j'avais dit. Je pouvais néanmoins affirmer une chose, si rien ne venait chambouler la vie romantique et son quotidien: Viska irait mieux. " C'est aussi sa force. " Je n'avais aucun doute que ce coeur généreux était le même que celui des souvenirs du basilic.
En parlant amour, un certain Thomé fut énoncer. Si je comptais taquiner un peu mon amie sur le sujet, je ne le fis pas abusivement. " Il te regard tout le temps et veut sans cesse savoir que tu vas bien. C'est trop mignon. " Son attitude était un peu comme celle de Cil envers sa soeur. Je comprenais parfaitement ce besoin de savoir que l'autre allait bien. Même si cela ne paraissait pas vraiment enchanter V. " Il n'a pourtant pas l'air de s'attendre à ce que tu lui tombes dans les bras. Tu sais, je crois qu'il est simplement heureux de te voir. J'pense pas que tu auras besoin de faire quoi que ce soit de différent. Même si te voir lui sauter au cou serait tellement adorable. " Enfin, je ne le connaissais pas autant qu'elle, mais en parlant quelque fois avec le jeune sorcier, j'avais compris qu'il l'aimait comme elle était. Si tous les hommes pouvaient se contenter de ça ! Je doutais par contre qu'il ne soit pas plus invasif et qu'il ne réclamerait pas de l'attention à un moment. C'était à V de trouver, le moment venu, comment faire avec ce garçon. J'espérais seulement qu'elle soit heureuse avec quelqu'un qui semblait lui convenir. Une idée bien naïve et idéologique que je voulais appliquer à tous ceux qui m'entourait. " Allons, tu vas trouver. Ne te prend pas trop la tête là dessus. SI ça ne te plait pas repousse le. Il t'a pas déjà demandé de sortir avec dès votre première discussion? Je dois avouer que je trouve ça hyper courageux. " Aucun garçon ne m'approchait vraiment. Quand ils venaient à discuter avec moi, cela finissait comme Emrys et Jensen : engueulade inutile et ignorance douloureuse. Je n'aimais pas être snobée. Personne ne devait aimer.
Niveau paternel je n'y connaissais magnifiquement rien. J'allais rencontrer mon père dans plusieurs jours. Mon oncle m'avait élevé en me laissant avec des livres. Le seul visage adulte qui me venait à l'esprit était celui de ce dernier, m'annonçant encore et toujours qu'il devait partir en voyage pour le travail. Résultat, je plaignais mon amie en la comprenant un peu. " Tout de même, je trouve ça triste. Mais s'il ne comprend pas l'importance de t'avoir dans sa vie, et bien tempi pour lui. " Je ne pouvais que la plaindre. V ne parlait pratiquement pas de lui, mais elle n'avait pas l'air effondre ni même triste. Elle semblait s'être fait une raison et je ne voulais pas la faire espérer pour rien.
La réponse me fit bien rire. Je n'avais pas pensé à ça, mais il était vrai qu'aucun professeur n'aurait trop suspecter une telle chose. " Bien jouée. Je n'y aurai pas pensé. Remarque, je n'aurai jamais été capable de m'en procurer. " Bien trop sage pour mon propre bien, j'arrivais quand même à me créer des problèmes sans avoir besoin de m'approcher de l'illégale des moldus. Même si je m'interrogeais beaucoup sur les effets de cette drogue. Ce qui bien sûr ne plaisait pas à Cil'.
Ma vie romantique brillait par sa non-existence. Il y avait bien eu un truc à un moment avec Jensen, mais c'était avant la douche froide de sa mise en couple avec Viska. Je lui en voulais aussi pour m'avoir laissé espérer à un moment. Mais, mon soucis n'était pas Jensen, mais les hommes en générale. Je gardais pour moi ce que j'avais vécu et refusais même d'en parler avec ceux qui savaient. Ces derniers avaient acceptés que j'enterre l'affaire pour de bon. Si c'était si simple, je n'angoisserai pas du moindre contact avec le sexe opposé. Heureusement, V ne semblait pas l'avoir remarquer et je tenais à ce que cela dure. Viska avait déjà besoin de plus d'attention que moi, grâce à mon prisonnier je pouvais dormir sur mes deux oreilles - pratiquement toutes les nuits. En changeant de sujet, j'enchantais mon amie. Je savais qu'elle aimait réfléchir et elle l'avait confirmé il y a peu. Je lui montrais donc tout le travail que j'avais déjà aboutit et m'efforçais de tout expliquer. Nous allions probablement passer le trajet à travailler ensemble.
Ξ Sujet: Re: You can find me in the space between [PV] Lun 29 Aoû - 9:57
You can find me in the space between Attrapant une mèche de ses cheveux entre le pouce et l’index ils étaient encore roses à ce moment-là, Vanellope répondit en grimaçant : « J’suis pas assez patiente pour me faire poser des extensions » Elle ne fit pas remarquer à son amie qu’elle n’avait pas utilisé le bon mot, tout ce qui importait étant qu’elles se soient comprises. Elle poursuivit : « Mais tu as raison, il y a toujours des potions ». Malgré toutes ces années à Poudlard, sa première intention était rarement de faire appel à la magie pour les gestes du quotidien, alors que les problèmes de coiffure n’en étaient pas vraiment pour une sorcière s’y connaissant un minimum sur la question. « J’essaierai peut-être ce look, à l’occasion » mentionna-t-elle, bien qu’elle n’ait actuellement aucune robe de ce genre dans sa malle et que ce ne soit pas encore la saison pour en acheter une.
Elles passèrent sur le sujet du chocolat – tombant d’accord sur le fait que ne pas aimer leur semblait une hérésie prochaine ronde avec Nate : gros débat sur l’intérêt du sucré dans l’alimentation. À la place, et sans trop savoir comment la conversation avait pu déraper si rapidement, les deux filles se retrouvèrent à parler de performance sexuelle. Si Ivalyana était plutôt troublée, Cil’, lui, ne paraissait pas l’être. « Mais non ma Iva’, mais non ! Je suis toute à toi ! » certifia-t-elle d’une voix amusée lorsque son amie s’offusqua qu’elle risque de ne parler qu’au basilic.
« Oui, c’est ça. Manger moins de viande, mais mieux » confirma-t-elle avant qu’elles se mettent à parler de la frontière entre la conscience du serpent et celle de son amie. Elle écouta les explications d’Ivalyana, avec ce même air concentré qu’elle affichait toujours lorsqu’elle retenait des informations, ses yeux gris fixés sur son amie. « Ok, si tu le dis, je te fais confiance » Confiance pour ne pas se laisser dominer par la personnalité millénaire du serpent… Caramba ! Encore raté!
S’éloignant de cette épineuse – et complexe – question, elles en abordèrent d’autres. « Je n’peux qu’être d’accord » souligna la préfète dont l’inimitié pour le capitaine des Serpentard n’avait fait que grandir avec le temps. Elle regrettait l’époque où elle parvenait à faire comme si lui et tous ceux de son engeance n’existaient pas… Elle savait bien que tous les sang pur n’étaient pas élevés ainsi, pourtant elle continuait d’en vouloir à tout ce système de caste totalement injuste qui l’avait jugé nulle uniquement parce que ses parents n’avaient pas de magie. « C’est pas grave, t’inquiète. De toute façon je sais déjà qu’elle ne va pas aussi bien que ce qu’elle laisse voir » V haussa les épaules, renonçant à en savoir plus. « Sa force… j’sais pas. J’aurais dit que ça faisait plutôt parti de son charme, car sinon ça lui cause plus d’ennuis qu’autre chose » Est-ce qu’elle n’avait toujours pas digéré l’épisode de la rune de feu ? Tout à fait !
On aurait pu croire que parler de Thomé était plus simple que d’aborder l’état de Viska ou celui de la dualité d’Iva’, pour la lionne, on en était loin ! « Il est heureux pour lui que j’aille toujours bien ! » C’était, certes, une manière de détourner la conversation, mais il lui semblait avoir déjà tout dit en énonçant qu’elle souhaitait réfléchir. « J’sais pas si sauter au cou c’est trop mon truc… » commença-t-elle, car Iva’ ne paraissait pas vouloir lâcher le morceau. « Je te l’ai dit, je dois juste réfléchir à ce qui est possible ou non… pour Thomé, comme pour moi » Elle avait toujours trouvé les trucs de couples gnangnan. Ses peurs jouaient, évidemment, elle ne le niait pas… seulement ce n’était pas le seul barbelé autour de son cœur. « Si, mais à ce moment-là, je le connaissais à peine. Son existence était floue pour moi… ça a pas mal changé depuis » Parce qu’elle le voyait toutes les semaines à Sterne, qu’ils avaient fait la course au Stade de Quidditch et que, finalement, elle l’avait invité au bal. Bien qu’elle ne comprenne toujours pas son geste – car la connaissait-il vraiment, lui, quand il lui avait demandé de sortir avec lui ? - elle voulait bien reconnaître que c’était courageux. « Il n’a pas froid aux yeux, c’est clair » Preuve en était que son premier refus ne l’avait même pas stoppé !
« Comme tu dis : tant pis pour lui ! Puis, c’est pas comme s’il me manquait vraiment, je n’ai jamais vécu avec lui » Les seuls souvenirs qu’elle avait avec lui tenait en quelques rencontres éparses séparées par des mois sans aucune nouvelle. Sa mère avait toujours été bien plus malheureuse qu’elle de cette situation… Elle n’avait jamais rien reproché à sa fille mais V savait qu’elle avait souffert d’avoir sacrifié son grand amour pour avoir leur bébé. Objectivement, un type pareil, il valait mieux s’en débarrasser que le garder ! V admettait, malgré ce raisonnement logique, que penser ainsi était plus facile à dire qu’à faire. Et elle était aussi certaine que sa mère était assez rationnelle pour se l’être dit plusieurs fois à l’époque où elle avait pleurait à cause de son ex. Comme, ça, elle s’en souvenait, ça avait duré des années… Il lui semblait que cette tristesse avait fini par se dissiper vers ses six ans. Nuance nécessaire : V se doutait qu’au fil du temps, ce n’était plus le chagrin d’amour qui faisait si mal à sa chère maman, mais plutôt, comme pour elle, le sentiment honteux de l’abandon.
V grimaça discrètement : avec de tels souvenirs, pas étonnant qu’elle ait cette vision – assez peu partagée – de l’amour. Pourquoi s’encombrer de sentiments si c’était pour souffrir ? Un indice : ça ne se contrôle pas! La jeune fille se montra ensuite soulagée parce que Ivalyana et elles commencèrent à travailler sur les documents que la Serdaigle avait emmené. Comme à son habitude, V se mit en mode boulot et ne pensa plus à rien, totalement concentrée à sa tâche, et écoutant avec attention ce qu’Iva’ lui expliquait. Le travail intellectuel était tellement plus facile que tout le reste ! Et, comme son amie l’avait sûrement prévu, cela leur prit, en effet, tout le trajet jusqu’à Londres.