2ème cours.

Mon regard se releva alors vers le professeur Rogue, je commençais à trembler car comme Drago, je ne savais pas si j’avais raison ou tord de ce que j’allais avancer comme réponse. Les autres élèves de Serpentard et des autres maisons me regardaient maintenant, tous étaient comme suspendu à mes lèvres, si je faisais le moindre faut pas c’était la honte instantanée pour moi.

Je pense à la pimentine, monsieur, lui dis-je en le regardant toujours droit dans les yeux.

Rogue resta de marbre, malgré son léger agacement. Apparement, personne ne semblait savoir ce qu'était cette potion. Pourtant elle était, d'un point de vu particulier, très interessante. Les Poufsouffles devaient sûrement s'en servir régulièrement pour réussir leurs examens, et encore, fallait-il être capable de réussir la potion. Ils étaient tellement.... "en-dessous" de tout.
Ses pensées revinrent vers Zabini.

"Non Mr Zabini, ce n'est pas ça!" fit-il d'un ton dur.

Apparement, Rogue n'aimait pas que les élèves de sa maison ne connaissent pas les réponses à ses questions. Il se détourna de Zabini et regarda la classe de son regard noir.

"Il me semble que personne ne connaisse la réponse à ma question. Vous semblez soudain amorphe!" fit-il méchamment.

Il les fussila du regard. A ses yeux, la plupart des élèves étaient indignes de reçevoir un enseignement tel que le sien.

"Cette potion, à la couleur rougeâtre est de l'Aiguise-méninge!" dit-il d'un ton cinglant.

"Etant donné que j'ai fait tout le travail, il me semble que la question qui suit serra un jeu d'enfant!" fit-il d'un ton sarcastique.

"Quelle est donc la propriété de cette potion?" fit-il entre ses dents, comme menaçant.

Christopher decida de participer meme si il se trompait il prendrait une heure de colle alors il decida de lever la main il avait une vague idée grace au nom et puis si il lui enlevait des point il s'en fichait il était presque le seul poufsoufle alor ce qui le critiquerais ils ont qu'a aller en cour
Il n'avait pas peur du regard de rogue car celui qui avait peur était deja mal vu des le depart

*Un poufsouffle! Encore moins...* songeait-il dédaigneux.

Rogue considérait les élèves de Poufsouffles comme des moins que rien. Leur donner la parole à son cours était comme un outrage. Il jeta à peine un coup d'oeil à Mr Thomas, mais le peu de temps où il croissa son regard, il lui lança un regard tellement noir, que le poufsouffle avait sûrement baissé la main aussitôt.

Cette fois il n'attendrait pas qu'une main se lève, il allait interrogé de force lui-même. Il vit alors son élève la plus brillante. Il savait qu'elle au moins elle aurait la bonne réponse à sa question et il se ferait un plaisir de rajouter des points à la maison des Serpentard.

"Miss Södergren, pourriez-vous me dire qu'elle est la propriété de la potion d'Aiguise-méninge?" fit-il d'un ton calme.

Ah ? Rogue n'aimait pas les Poufsouffles ? Très bien. Parfait. Susan n'avait même pas à lever la main, alors, puisqu'elle était certaine de ne pas être interrogée. Tout ce qu'elle avait à faire, c'était restée calmement dans son petit coin à attendre que ça se passe.

Tel aurait certainement été le raisonnement de Susan si elle avait été en mesure de lire dans les pensées... Ce qui, malheureusement pour elle, n'était pas le cas. Son état d'esprit restait donc le même : panique, sueurs froides et gorge sèche... Sans oublier notre pote l'estomac qui se la jouait au danseur de Hip-Hop, comme sensation, on a déjà trouvé mieux, je peux vous l'assurer.

Les mains de la malheureuse élève, qui, pour l'heure, ressemblait de manière étrange à une souris coincée contre un mur face à un chat affamé (et dont la seule arme est un "couiiiii" pour le moins ridicule et parfaitement inutile face aux griffes aiguisées de Monsieur Matou), tremblaient tellement qu'elle en avait du mal à écrire.
C'est donc d'une plume chevrotante qu'elle inscrivit d'une main mal assurée ce qui venait d'être dit. Il était maintenant temps de passer à la tactique B, à savoir "Je fais semblant d'être super occupée pour ne pas avoir à participer".

Certes, le raisonnement n'était pas d'une finesse de stratège grec (et ce même si l'histoire est pleine de stratèges grecs hyper nuls), mais une fillette de 11 ans n'était pas censée avoir des connaissances de feintes militaires partculièrement développés.
D'autant plus que lorsque ladite fillette est un brin niaise, il ne lui vient pas à l'esprit (ou plutôt, elle ne préfére pas s'imaginer) que l'autorité (soit disant) compétente lui faisant face puisse avoir la moindre idée de ce qu'elle mijote. C'est un fait bien connu, à 11 ans, on est un peu idiot, parfois.

Diabalzane sourit au professeur Rogue qui venait de l'interroger sans qu'elle n'en fasse vraiment la demande. Elle réfléchit très vite, c'était une potion plutot connue. Elle prépara les termes de ce qu'elle allait exposer avec clarté.

- La Potion d'Aiguise Méninge a pour effet présumé d'aider une personne à réfléchir, penser plus clairement. Elle est faite avec notamment des scarabées pilés, des racines de gingembre et de la bile de tatou. C'est une potion assez efficace et plutôt compliquée de réalisation. On l'apprend en général en quatrième année car c'est un exercice difficile, mais je comprends que vous ayez choisi cette potion pour vos élèves.

Elle se tut. Attendant de savoir si sa réponse était correcte.

Rogue écouta Miss Södergren avec attention. Apparement, elle au moins connaissait la réponse, pas étonnant, c'était son meilleur élément. Drago la suivait de très près. Ils avaient tout deux hérité d'un certain savoir et cela ne lui échappait pas.
Il acquiesa d'un signe de tête, visiblement satisfait de sa réponse.

"Très bien Miss Södergren. 10 points pour Serpentard!" fit-il dans un murmure.

"Comme a pu le dire Miss Södergren, la potion d'Aiguise-méninges est utilisé bien évidement, tout comme son nom l'indique à aider la personne qui en boit à devenir beaucoup plus sagace, et son esprit se développe pour assimiler une quantité d'informations plutôt impressionnante." dit-il en poursuivant de cette voix monocorde, mais qui n'incitait personne à dormir sur ses lauriers de peur de fortes réprimantes plutôt acerbes.

Il leva sa baguette et la potion apparu sur le tableau.

Potion d'Aiguise-méninges:

[u]Matériels:[/u] - Un pilon
- Un bol

Ingrédients:

*Scarabées,
*Racines de gingembre,
*Bile de tatou.

Préparation:

Faire chauffer votre chaudron, écraser à l'aide de votre pilon les scarabées afin d'obtenir une poudre très fine, ensuite coupé vos racines de gingembre avec soin et en carré.

Après, prenez la bile de tatou et versez en un demi-flacon de 15ml dans votre chaudron déjà chauffé. Ensuite remuez pendant 1 minute, pour ajoutez après les racines de gingembre fraîchement coupées. Laissez ainsi votre potion mijotez pendant 7 minutes, le temps que la bile de tatou imprègne les racines de gingembre. Enfin, et dernière chose, ajoutez la poudre de scarabées. Mélangez 2 tours dans le sens des aiguilles d'une montre, puis trois tours dans le sens contraire des aiguilles d'une montre.

Eteignez aussitôt le feu de sous votre chaudron. La potion deviendra alors automatiquement d'une couleur rougeâtre.

"Les ingrédients dont vous avez besoin se trouvent dans l'armoire, dit-il en montrant l'armoire se situant à sa gauche, et n'oubliez pas le bile de tatou a une importance dans la préparation de la potion. Si la dose n'est pas respecté à la lettre, la potion sera raté, c'est un fait, mais surtout elle aura l'effet inverse! Votre cerveau se ratatinera tellement que vous vous rapprocheriez plus d'un prisonnier ayant reçu le baiser d'un détraqueur qu'autre chose." fit-il d'un ton sarcastique.

Quoi ? Il fallait y aller ? Maintenant ? Tout de suite ? Présentement ? Oh, non ! Le très sensible coeur de la non moins sensible Susan manqua un battement tandis qu'elle se raccrochait à son pupitre pour ne pas tomber à la renverse.
Elle avait la très désagréable sensation que le couteau d'une guillotine menaçait sa nuque depuis qu'elle était entrée en cours. La fillette se surprit à envier les petites bêtes qui, en ce moment même, devaient gambader joyeusement dans la prairie - les bienheureuses - sans avoir à se soucier d'un quelconque cours.

Malheureusement pour elle, Susan était née humaine. Enfin, il paraît. Ce qui implique quelques sacrifices (quoiqu'on pourrait se demander si le fait d'être un humain n'est déjà pas un sacrifice en soi) et puisque les leçons de potion semblaient être inscrites sur la liste desdits sacrifices, elle n'avait pas vraiment le choix, n'est ce pas ?
Un air de résignation comique plaqué sur le visage, Susan remonta les manches de son uniforme jusqu'aux coudes et, retenant un soupir affligé, elle se mit à l'ouvrage.

Siffler en travaillant, lalalalalala... chantonnait une stupide petite voix à son oreille.

De toute évidence, cette niaise de Blanche-Neige n'avait jamais eu rien de plus compliqué à faire que passer un coup de plumeau sur les poutres minuscules d'une maison de nains sans quoi, elle y aurait réfléchi à deux fois avant de chanter des sottises d'une voix aigrelette au possible.
Quasiment persuadée qu'elle allait faire exploser la salle de classe d'ici la fin du cours, Susan n'en saisit pas moins son chaudron qu'elle mit à chauffer à l'aide d'un solide "Bekbinzen", peut-être la seule formule au monde qu'elle maîtrisait un tant soit peu avec le ô combien classique "lumos".

La fillette saisit son pilon d'une main énergique et commença à écraser avec force ses scarabés.
"Spoc, spoc, spoc", faisait le pilon tapant dans le fond du bol. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce genre d'exercice donne rapidement la migraine... Et des crampes phénoménales au bras.
Tout en finissant de broyer ses joyeux petits scarabés qui, notons-le, auraient certainement préféré finir autrement que réduits en poussière (ashes to ashes, dust to dust, comme dirait l'autre) au fond d'un bol avec pour seule perspective, la participation à l'élaboration d'une potion ratée (comme quoi, les petites bestioles baguenaudant dans les fourrés ne sont pas si bien servies que ça, finalement), Susan lança un coup d'oeil à la suite de la recette.

Tout de même, qu'est ce que c'était ridicule ! "Ecraser les scarabés à l'aide de votre pilon"... Non ! Sans blague, on ne s'en serait pas douté, tiens, qu'il fallait un pilon pour écrabouiller les insectes. Ah bon ? On faisait pas ça à la main ? Franchement, c'était prendre les gens pour des imbéciles.
Susan se frotta les mains l'une contre l'autre et grimaça en constatant - la pauvre chérie - qu'une ampoule s'était invitée. Qui a dit que la sorcellerie était une partie de plaisir ? Pas elle en tout cas !

Attrapant cette fois-ci son couteau (non mais vraiment, quelle absurdité ces cours de potions, laisser les élèves jouer avec des couteaux, c'est hyper dangereux !), elle coupa soigneusement ses racines en petits dés, tirant légérement la langue sous l'effet de la concentration.
Cuisine et potion, même combat sans doute. Heureusement pour elle, Susan avait dû aider plus d'une fois une grand-mère maniaque et perfectionniste (les pires ! ) dans le découpage de carottes en petits dés aussi était-elle passée professionnelle en la matière.

Ceci étant fait avec la précision de la danseuse étoile qui se lance dans sa série de pirouette devant des centaines de spectateurs, Susan mesura avec une attention toute particulière sa bile de tatou. Un court instant, l'image de sa vieille institutrice de l'an passé lui revint en mémoire. La pauvre femme avait dû se battre avec ses élèves pour leur faire comprendre ces histoires de cl devenant des L et tutti quanti. Merlin la bénisse, son enseignement était aujourd'hui payant.
Susan versa ses 15ml dans son chaudron et commença à remuer, oeil fixé sur sa montre.

Les racines de gingembre ayant rejoint la "mixture", la fillette relâcha un peu la tension (mais pas l'attention) et s'aperçut alors que tous ses membres tremblotaient - tel ceux du lapin innocent poursuivi par le chasseur un peu moins innocent - sous l'effet de l'angoisse.
Elle serra ses mains l'une contre l'autre et pinça les lèvres avec détermination. Ce n'était vraiment pas le moment de flancher, même si elle en avait très envie et que, selon toute vraisemblance, elle ne maîtrisait actuellement absolument pas ce qui se passait en elle.

Sept minutes ne suffirent pas à Susan pour se raisonner mais lorsqu'elle versa sa poudre dans le chaudron, elle s'était suffisament calmée pour que ses mains ne tremblent plus ou, du moins, pas de manière visible.
Forte de cette petite victoire sur elle-même, elle tourna joyeusement deux fois dans le sens des aiguilles d'une montre et trois dans le sens contraire.

L'Heure de Vérité était venue. Tremblez carcasses, sonnez trompettes et résonnez tambours. La potion vira lentement mais sûrement en une teinte que l'on pouvait effectivement qualifier de rougeâtre. Après toute la question était de savoir si le rougeâtre en question n'était pas trop rosâtre ou brunâtre pour le grand maître, j'ai nommé Rogue, impartial, comme tout un chacun le sait, et d'une amabilité sans égale.

Bon, elle devait faire quoi à présent ? Apporter sa potion à Rogue ? Ah, d'accord, très bien... Quoi ? Apporter sa potion à Rogue ? Non mais ça allait pas la tête ? Elle tenait à la vie, elle. Hors de question.
Oh ! Elle n'avait pas le choix ? Et la liberté individuelle alors ? Comment ça il fallait lire le réglement ? Non, désolée, elle n'avait jamais signé un contrat stipulant qu'elle devait s'approcher à moins de 10 mètres de Rogue (aaaah ! C'était ça, les petites lignes en bas ?).
Susan déglutit, remplit d'une main mal assurée son flacon et alla la porter aussi vite qu'elle le put à son professeur avant de retourner dare-dare à sa place, disparaissant aussitôt derrière le dos du type de devant.

Diabalzane ne laissa rien paraître lorsque le professeur Rogue lui attribua ses dix points. Elle se contenta de prendre une feuille de parchemin pour y inscrire la potion malgré le fait qu'elle la connaisse déjà par coeur. Elle sortit un bol et un pilon mais elle prit ses propres ingrédients, bien trop sérieuse pour utiliser ceux de l'armoire du professeur. Elle ne supportait pas de demander ce dont elle avait besoin aux autres, même si c'était là pour ça.
D'un coup de baguette elle alluma un feu sous le chaudron. Elle écrasa les scarabées qui ne tardèrent pas à donner une poudre très fine. Elle coupa en cubes les racines de gigembre, c'était tellement bien fait qu'il semblait qu'elle avait mesuré chaque carré de manière à ce qu'ils soient tous semblables. Elle laissa couler la bile de tatou dans le chaudron et elle releva le flacon juste au bon moment pour ne mettre que la quantité précise. Elle regarda sa montre et remua pendant une minute en alternant les mouvement de baguette. Puis elle ajouta les racines de gigembre laissant mijoter pendant sept minutes. Elle donnait un tour de baguette une minute sur deux pour accentuer les effets de la potion. Elle prit enfin la poudre de scarabée et elle la versa d'un seul coup dans le chaudron. Elle remua deux fois dans le sens des aiguilles d'une montre et trois fois dans le sens inverse. Elle éteignit le feu d'un mouvement sec de baguette et la potion prit la couleur souhaiter. Elle prit une fiole et la remplit mais elle laissa le chaudron plein au cas où le professeur voudrait faire des commentaires.

Elle ne leva pas la main, il était inutile d'attirer l'attention sur elle comme cette moldue de Granger. Elle se contenta de noter quelques informations sur son parchemin en attendant le passage du professeur Rogue.